La startup Typeface vient de boucler une levée de fonds de série A de 65 millions de dollars auprès de Google Ventures, du M12 Venture Fund de Microsoft, de Lightspeed Venture Partners et de Menlo Ventures. La startup développe des outils dopés à l’Intelligence artificielle (IA) afin de créer des contenus personnalisés pour les entreprises.
Nouvelle percée pour l’intelligence artificielle. La jeune pousse d'IA générative Typeface vient de boucler un tour de table de Série A à 65 millions de dollars auprès notamment, de deux concurrents directs sur le marché de l’IA, Google Ventures, et le M12 Venture Fund de Microsoft.
Typeface c’est quoi ? C’est une start-up américaine fondée en 2022 par Abhay Parasnis, ancien directeur technique d'Adobe. Elle développe une plateforme d’IA générative qui conçoit des contenus pour les entreprises. Dans le détail, avec les produits Typeface, une société va pouvoir télécharger ses contenus comme sa charte graphique, son logo, ses pages web, articles, etc., pour les combiner aux données Typeface de GPT-3.5 d’OpenIA et de Stable Diffusion 2.0 afin d’imaginer du contenu marketing textuel et visuel personnalisé. Une société peut ainsi créer et télécharger des images par exemple, mais aussi produire des articles, des publications sur les réseaux sociaux, du contenu Web ou encore des offres d'emploi.
Une technologie presque parfaite
« Désormais, n'importe quelle entreprise peut transformer le contenu en multiplicateur de valeur, en connectant chaque service et en donnant aux employés les moyens d'atteindre leurs objectifs de création et de narration. », a déclaré Abhay Parasnis dans un communiqué.
Une levée de fonds qui relancera à coup sûr, l’éternel débat sur l’IA destructrice d’emplois. Le mouvement serait-il déjà en marche ? D’après une étude de Sortlist, 51% des employeurs utilisant ChatGPT envisagent de tailler dans leurs effectifs marketing. Typeface la première, a par exemple co-écrit son communiqué de presse avec son IA « responsable de la génération de phrases entières et de paragraphes de texte, augmentant la capacité humaine à créer un processus de collaboration plus agréable et plus élevé ».
Reste que pour l'heure, ces technologies, comme l'humain, ne sont pas infaillibles. Rappelons par exemple que lors d'une démonstration de ses capacités, Bard, le chatbot conversationnel de Google avait commis une erreur factuelle.