Le géant américain chercherait à résoudre à l’amiable un recours collectif au civil dans le cadre du scandale Cambridge Analytica. La procédure a été suspendue pendant 60 jours, le temps qu’un accord soit finalisé, ce qui évitera à Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg de se retrouver à la barre le mois prochain.
Meta semble disposé à signer un gros chèque pour s’éviter la mauvaise publicité d’un procès en lien avec le scandale Cambridge Analytica. Quatre ans après le début de cette affaire de collecte de données et de profilage massif de 87 millions d’utilisateurs de Facebook, l’entreprise cherche à régler à l’amiable une class action lancée à son encontre aux Etats-Unis.
Selon le document obtenu par The Register, le géant et les plaignants « sont parvenus à un accord de principe », accord dont le montant n’est pas précisé. Surtout, afin de préparer le document final, les deux parties demandent une suspension de la procédure de 60 jours. Un délai qui permet à Mark Zuckerberg et à Sheryl Sandberg d’éviter une audition au tribunal, prévue en septembre.
Facebook avait déjà écopé, aux Etats-Unis, d’une amende de 5 milliards de dollars infligées par la FTC. En Grande-Bretagne, la douloureuse de l’Information Commissioner Office s’élevait à 500 000 livres. Mais, au-delà des sanctions pécuniaires, c’est surtout l’image du réseau social qui avait été sérieusement écornée.