La Commission fédérale des communications a autorisé SpaceX et Kepler Communications à relier leurs services internet satellitaire à des véhicules en mouvement. Une victoire qui devrait voir émerger de nouveaux cas d’usages et donc apporter de nouveaux clients aux entreprises.
Vous rêvez de grands espaces, vierges de toute technologie humaine ? Des endroits où internet n’existe pas. Les Etats-Unis étaient faits pour vous. Mais maintenant, il y a Starlink. Jeudi 30 juin, la Commission fédérale des communications (FCC) a donné l’autorisation à SpaceX d'installer son système Internet par satellite Starlink sur des véhicules en mouvement. Voitures, camions, bateaux, avions… tout y passe.
Cette autorisation ouvre potentiellement le service d’Elon Musk à toute une gamme de nouveaux cas d’utilisation et de clients. Les terminaux utilisateurs, jusqu’ici limités à des stations terrestres, sont amenés à évoluer afin de pouvoir se connecter en mouvement. C’est aussi la société de télécommunication canadienne Kepler Communications qui devrait en tirer profit.
Internet partout tout le temps…
« Nous sommes d'accord avec SpaceX et Kepler que l'intérêt public gagnerait à accorder sous conditions leurs candidatures », écrit la FCC dans son autorisation. « L'autorisation d'une nouvelle classe de terminaux pour le système de satellites de SpaceX élargira la gamme de capacités à large bande pour répondre aux demandes croissantes des utilisateurs qui nécessitent désormais une connectivité lors de leurs déplacements, qu'il s'agisse de conduire un camping-car à travers le pays, de déplacer un cargo d'Europe vers un port américain, ou lors d'un vol intérieur ou international. » La FCC va cependant poursuivre les analyses à mesure du développement. Bien avant l’autorisation de la FCC, Starlink avait négocié avec des compagnies aériennes telle que Hawaiian Airlines afin que soit utiliser son service internet dans leurs avions.