La conférence RSA débute aujourd’hui, alors que ces derniers jours plusieurs exposants, dont AT&T et Verizon, ont annoncé leur décision de ne pas participer à l’évènement, par crainte du COVID-19.
40 000 personnes sont attendues à cette édition 2020 de la RSA Conference, mais combien feront effectivement le déplacement ? Le coronavirus continue de perturber les évènements tech : l’annulation du Mobile World Congres de Barcelone en est l’exemple le plus frappant. La conférence RSA, dédiée à la cybersécurité, a quant à elle été maintenue et s’est ouverte aujourd’hui à San Francisco.
Toutefois, quelques absences ont été remarquées. IBM a ainsi annoncé la semaine dernière qu’il ne participerait pas à l’évènement. En fin de semaine, ce fut au tour de Verizon et d’AT&T de se retirer, là encore par crainte du coronavirus. Ce sont au total quatorze exposants qui ont annulé leur venue à la conférence, six Chinois, sept Américains et un Canadien.
Les annulations non remboursées
A l’occasion de la RSA Conference, le maire de San Francisco en personne s’est fendu d’une lettre, assurant aux participants que la ville « travaille avec les agences de santé mondiales, fédérales et étatiques pour surveiller le virus afin de protéger les résidents, les entreprises et les visiteurs ». Il ajoute que les risques de contamination en Californie, où aucun cas n’a encore été rapporté, sont très faibles.
Et on peut comprendre la volonté des organisateurs de maintenir la conférence avec le soutien de la municipalité. De notre côté de l’Atlantique, le coût de l’annulation du MWC, quelques jours avant son ouverture, se chiffre en centaine de millions de dollars. Et la GSMA organisatrice du salon a annoncé la semaine dernière qu’elle ne remboursera pas les exposants, « étant donné qu’il s’agit d’un cas de force majeure » prévu dans ses conditions générales de participation.