Les solutions de sécurité de l’éditeur resteront commercialisées via une société à but lucratif dont l’actionnaire principal est la toute nouvelle Fondation Proton.
Proton passe en mode fondation. L’éditeur Suisse connu notamment pour sa boîte mail sécurisée éponyme et ses solutions de sécurité vient de changer de statut pour assurer son indépendance. Comme l’explique son CEO Andy Yen, les fondations en Suisse ne dépendent pas d'actionnaires et leur conseil d’administration est tenu d'agir conformément au but pour lequel elles ont été créées. "Le passage à une structure sans but lucratif est une bonne chose pour la communauté et nous permet de la remercier pour son soutien en veillant à ce que la mission de Proton continue d'être protégée à l'avenir", a-t-il ajouté.
En devenant une fondation, Proton emboîte le pas à d’autres entreprises ayant suivi la même démarche comme Mozilla ou Signa. Toutefois l’éditeur Suisse assure qu’il souhaite emprunter une voie différente. “Proton ne peut pas être subventionné par des milliardaires (comme Signal), par Google (comme Mozilla), par le gouvernement (comme Tor), par des dons (comme Wikipedia), ou même par la spéculation (comme la pléthore de "fondations" de crypto-monnaies). Au contraire, Proton doit avoir une activité rentable et saine à la base”, explique Andy Yen. C'est pourquoi ses services continueront d'être offerts par l'intermédiaire de la société suisse à but lucratif Proton AG, qui opère désormais sous la supervision de la fondation, qui est son actionnaire principal.