Cinq ans après s’être rapprochées, les deux sociétés viennent de finaliser leur scission. Un spin-off à 11,5 milliards de dollars.
VMware est de nouveau autonome. En 2016, Dell Technologies s’offrait EMC et l’une de ses pépites, le spécialiste de la virtualisation VMware. Cinq ans plus tard, c’est la rupture. Le spin-off de VMware a été annoncé en avril puis confirmé pour le 29 octobre. Dell cède ainsi sa participation dans l’éditeur, qui devient une société indépendante cotée pesant 64 milliards de dollars.
La scission s’accompagne du versement d’un « dividende spécial », en espèce, à hauteur de 27,40 dollars par action VMware, soit un total de 11,5 milliards de dollars. En se séparant de Dell, VMware s’accorde une plus grande liberté, notamment eu égard à ses partenaires. Car les concurrents de Dell, surtout sur le terrain de l’hyperconvergence, ne se pressaient pas au portillon.
Désormais, le spécialiste de la virtualisation pourra aller courir d’autres fournisseurs… tout en gardant un pied chez Dell, qui dépend fortement de VMware pour sa brique logicielle. « « La mission de VMware est de fournir la base logicielle de confiance qui accélère l'innovation de nos clients », explique Raghu Raghuram, CEO de VMware. « En tant qu'entreprise autonome, nous continuerons à donner vie à notre stratégie multi-cloud en offrant à nos clients le pouvoir d'accélérer leur activité et de contrôler leur destin dans cette nouvelle ère. »