Le géant américain des outils d’analyse des données d’investissement s’attaque au marché français et à sa transformation avec sa plateforme SaaS, nommant une équipe dirigée par Thomas Van Cauwelaert à Paris.
L’éditeur américain, spécialiste des outils SaaS de comptabilité, de reporting et de gestion des actifs, renforce sa présence en Europe en s’attaquant aux marchés francophones. C’est depuis Paris que Thomas Van Cauwelaert pilotera les activités de Clearwater Analytics pour la France, la Belgique et le Luxembourg. Il était auparavant responsable des ventes et du marketing pour New Access, et a officié pendant dix ans comme vice-président Sales & Marketing pour l’Europe du Sud chez SimCorp.
Il est rejoint dans la capitale française par Alexander Nakhla, venu de Clearwater New York en tant que Business Developer, et par la directrice marketing EMEA de l’éditeur, Cristel Cohen-Bacry, une ancienne du marketing de Vinci et d’Infosys. C’est au total une équipe de six personnes que Clearwater Analytics a placé à Paris, et qui devrait être portée à dix salariés « d’ici à la fin de l’année » indique Thomas Van Cauwelaert.
Un monde legacy
Clearwater Analytics est fournisseur de solution SaaS conçue pour automatiser l’agrégation, le rapprochement, la comptabilité des actifs ainsi que le reporting des données d’investissement. Elle s’adresse principalement à des compagnies d’assurance, des cabinets de comptabilité, des fonds d’investissements et des gouvernements. Selon Thomas Van Cauwelaert, la France est un « marché important pour la gestion d’actifs ».
Mais un marché « ancien », qui a peu évolué du point de vue technologie. « Le secteur utilise beaucoup de logiciels lourds à mettre en œuvre et on-premise. La transformation se fait peu dans ce monde » nous explique le directeur France, Belgique et Luxembourg. Clearwater Analytics compte jouer en France la carte du SaaS, de la flexibilité avec sa partie analytics, insistant sur les économies d’échelle que le monde de la finance cherche aujourd’hui à réaliser.
« Nous arrivons avec l’argument de basculer d’un monde très legacy à un monde plus cloud. Nous gérons la migration de données, le middle office, la structuration, la connexion, de sorte que le client n’ait pas à s’occuper de tout ça ». Reste désormais à savoir si les acteurs français du secteur se laisseront convaincre par le cloud, quand bien même Clearwater « travaille avec des fournisseurs pour garantir que les données ne sortent pas de la zone Europe ».