Dans un « appel à manifestation d’intérêt général » auprès des PME, confiance.ai souhaite renforcer l’utilisation de l’intelligence artificielle dans des secteurs clés comme le transport, l’industrie ou la défense/sécurité. Les candidatures fermeront le 3 septembre.
Confiance.ai, l’un des plus gros programme de recherche technologique du plan AIforHumanity et l’un des trois piliers du plan « Grand Défi : « Sécuriser, certifier et fiabiliser les systèmes fondés sur l’intelligence artificielle » » du gouvernement, en appelle au monde entrepreneurial français.
Le programme est à la recherche de PME et de start-ups françaises souhaitant participer au développement de l’intelligence artificielle dans plusieurs secteurs clés français, a-t-il dévoilé le 1er juillet, dans le cadre d’un « appel à manifestation d’intérêt ». Les entreprises sélectionnées rejoindront un corps de 13 industriels et académiciens français parmi lesquels Air Liquide, Airbus, Atos, Naval Group, Renault, Safran, Sopra Steria, Thales, Valeo, ainsi que le CEA, Inria, l’IRT Saint Exupéry et l’IRT SystemX .
Le programme est doté d’un budget de 45 millions d’euros sur 3 ans (2021-2024) , réunit 9 grands groupes et quatre centres de recherche.
Trois verrous
Confiance.ai cherche des entreprises susceptibles de contribuer à la résolution des verrous technologiques du programme. Ces verrous concernent les 3 thématiques suivantes : confiance et ingénierie système à composants IA, confiance et données d’apprentissage, confiance et interaction humaine.
« Les enjeux de l'intégration de l'intelligence artificielle dans les systèmes critiques sont immenses et les attentes des industriels français sont importantes et à prendre en compte dès maintenant. Il existe de nombreux démonstrateurs, mais les industrialiser pour des applications critiques dans des systèmes industriels représente un défi d’envergure », a indiqué Emmanuelle Escorihuela, Présidente du comité de pilotage du programme Confiance.ai, dans un communiqué de presse.
Les entreprises intéressées ont jusqu’au 3 septembre, 12 h, pour se manifester. Une réunion d’informations se tiendra le 9 juillet.