Alors que la situation sanitaire demeure un rien précaire et que le retour à une normalité totale reste hypothétique, les entreprises sont nombreuses à avoir découvert les avantages du télétravail. Longtemps imposé par le contexte, celui-ci devrait persister — ne fût-ce que partiellement — dans le fameux « monde d’après ». À charge pour les organisations de prendre leurs dispositions en vue d’un mode de travail hybride et flexible.
La pandémie a exercé, et continue d’exercer une pression conséquente sur les entreprises et leurs employés — et ce, quels que soient leurs modes de fonctionnement. Au-delà des maux de tête qui accompagnent leurs activités quotidiennes, les perspectives économiques amènent les hauts dirigeants et les investisseurs à se pencher de plus près sur leurs performances.
Un recours aux nouvelles technologies pour rassurer les parties prenantes
Dans une étude menée par BlackLine et Censuswide début 2020, soit juste avant le début de la crise, les investisseurs se déclaraient de plus en plus inquiets quant à l’exactitude des données financières, jugeant les hauts dirigeants responsables de leur intégrité. Alors que la pandémie tarde à montrer les signes d’un ralentissement définitif malgré l’avancée des campagnes de vaccination, la fonction comptable et financière a désormais un rôle rassurant à jouer auprès des investisseurs et des autres parties concernées.
Grâce à la technologie, celle-ci dispose en effet d’arguments solides pour aider l’entreprise à juguler les risques liés à la crise sanitaire. Les plateformes d’automatisation et autres logiciels accessibles sur le cloud s’avèrent en effet très utiles, sitôt qu’il s’agit de faire retomber la pression liée aux chiffres.
L’accès aux données en temps réel : un paramètre crucial
Alors que des pays entiers ont vu leur PIB mis à mal depuis maintenant un an et demi, les organisations se doivent de disposer d’une vue panoramique sur leur trésorerie et leur situation financière, et ce en temps réel. Autrement, comment garder le fil, et comment prendre des décisions judicieuses en matière d’achats ou de budget, par exemple ? Qui plus est, dans un environnement où le télétravail s’impose peu à peu comme la norme.
Si celui-ci offre certains avantages, les entreprises — toutes dimensions confondues — se retrouvent confrontées à des difficultés nouvelles qui menacent la qualité et le calendrier de publication de leurs rapports financiers. Ce qui n’est pas sans compliquer leur fonctionnement dans son ensemble.
Suivant les conclusions d’une étude publiée par BlackLine après le premier confinement, les principaux défis des entreprises dans cette situation exceptionnelle se rapportaient à la communication et à la collaboration entre les équipes, aux technologies héritées et notamment à l’obsolescence des infrastructures, ainsi qu’aux problématiques de visibilité et de transparence. Seul le déploiement de technologies et d’applications appropriées peut garantir aux fonctions comptables et financières de traverser la période de turbulences que nous connaissons depuis dix-huit mois sans dommages apparents. Il peut également les aider à voir plus loin.
Favoriser la communication, la collaboration — et la motivation des équipes
Face à un avenir incertain, il est important de maintenir une communication et une collaboration de qualité, mais également un haut niveau de motivation au sein des équipes. La réduction du volume de tâches gourmandes en main-d’œuvre qui inondent généralement les fonctions finances permettra de lutter contre l’épuisement des équipes à des opérations fastidieuses. En confectionnant un système homogène apte à communiquer avec les différents services, la migration des applications vers le cloud et l’unification des processus contribuera à cet objectif.
Outre une amélioration de la visibilité et de la transparence, cette démarche permettra de réduire le temps consacré à identifier et corriger des erreurs — en d’autres termes, de renforcer la confiance accordée à la qualité de leurs rapports. En modernisant et unifiant les applications financières dotées de meilleures capacités de reporting, les financiers passeront moins de temps à extraire et convertir les données à des fins d’analyse, et davantage à en tirer la substantifique moelle.
Mettre les données au service de l’entreprise
Les entreprises qui se donneront les moyens d’extraire et d’analyser les informations pertinentes contenues au sein des données à leur disposition, obtiendront un avantage concurrentiel évident, qui pourrait bien leur être fort utile au cours des prochains mois… ou années. Elles seront en effet à même d’identifier les risques et de fournir des projections qui seront intégrées au processus décisionnel.
Si la période actuelle est difficile pour toutes les organisations, il n’a jamais été aussi facile de défendre des technologies permettant de réduire les processus manuels, automatiser les principaux livrables et simplifier les tâches administratives tout en donnant aux utilisateurs les moyens d’accéder à distance et en toute transparence aux outils dont ils ont besoin. Il n’appartient qu’à elles d’utiliser leur fonction financière comme tremplin pour fédérer des processus hétérogènes, — et promouvoir les investissements technologiques qui renforceront leur efficacité opérationnelle.