A en croire une étude, 82 % des décideurs IT en France envisagent de bannir les applications d’IA génératives sur le lieu de travail. Malgré les avantages en matière de productivité et d’innovation, ils s’inquiètent des risques que ChatGPT et ses camarades font peser sur la sécurité des données et la vie privée.
Selon une étude menée par OnePoll pour le compte de Blackberry dans le courant de l’été, la très grande majorité des entreprises françaises envisage d’interdire ChatGPT sur les machines professionnelles. Elles sont 82 % dans l’Hexagone, contre 75 % au niveau mondial, à ne pas vouloir d’applications d’IA générative dans le cadre professionnel.
En cause, pour 62 % des répondants français, les risques liés à la sécurité des données et à la vie privée. L’enquête, qui interroge 2 000 décideurs IT en Amérique du Nord (États-Unis et Canada), en Europe (Royaume-Uni, France, Allemagne et Pays-Bas), au Japon et en Australie, rapporte en outre que la moitié des entreprises s’inquiètent des répercussions qu’un tel usage pourrait avoir sur leur réputation.
Cette méfiance n’empêche par la majeure partie des décideurs IT en France d’estimer que l’utilisation de CHatGPT et consorts dans un cadre professionnel peut accroître l’efficacité (54%), l’innovation (48%), et améliorer la créativité (50%).« Au fur et à mesure, les plateformes gagneront en maturité et des cadres légaux seront définis, permettant ainsi plus de flexibilité au sein des politiques d’entreprises. La clé du succès résidera dans le choix et dans la mise en place des bons outils permettant d’assurer la visibilité, la surveillance et la gestion des applications utilisées sur le lieu de travail » explique Shishir Singh, CTO Cybersecurity, chez BlackBerry.