Alors qu’une des victimes de l’accident de samedi est décédée ce matin et que le pronostic vital d’un autre blessé est toujours engagé, les responsabilités sont sujettes à débat, le chauffeur de taxi à l’origine du drame assurant que sa Tesla Model 3 a subi une « accélération incontrôlée ». Si le constructeur automobile nie toute défaillance technique, G7 a décidé par précaution d’immobiliser sa flotte.
Samedi 11 décembre, un chauffeur de taxi G7 a perdu le contrôle de son véhicule, une Tesla Model 3, alors qu’il circulait dans le 13e arrondissement de Paris, provoquant un accident spectaculaire et vingt blessés, dont sept graves.
On apprend ce matin que l’une des victimes est décédée à l’hôpital, et que le pronostic vital d’une autre est toujours engagé. L’enquête a été requalifiée en « homicide involontaire et blessures involontaires par véhicule terrestre à moteur ».
Tesla dément toute défaillance
Il s’agit désormais de clarifier les causes de l’accident. Le conducteur du taxi a en effet expliqué que sa Tesla Model 3 a subi une « accélération incontrôlée », entendant par là un dysfonctionnement du véhicule. Tesla n’a pas tardé à démentir, assurant que le véhicule n’a subi « aucune défaillance technique ».
Le constructeur dispose en effet de données télémétriques issues de ses véhicules. « Nous sommes capables de savoir ce qui s’est passé ou ce qui ne s’est pas passé à bord d’un de nos modèles » indique un porte-parole de l’entreprise d’Elon Musk. Mais ce sera ultimement aux enquêteurs de se prononcer sur l’origine, technique ou humaine, de l’accident. En attendant, par mesure de précaution, G7 a mis à l’arrêt ses 37 Tesla Model 3.