A peine deux semaines après avoir pris la tête de l’entreprise israélienne, Itzik Benbenisti jette l’éponge. Cet abandon est lié à la décision de l’administration Biden de mettre NSO sur liste noire.
Il y a à peine plus de deux semaines, le controversé patron de NSO, Shalev Hulio, décidait de se mettre en retrait après plusieurs mois de scandales marqués par la communication erratique de l’entreprise. Devait le remplacer au poste de CEO de la société Itzik Benbenisti, un ancien associé retourné à NSO trois mois auparavant.
Shalev Hulio devait pour sa part devenir vice-président du conseil d’administration de l’entreprise, et son président. Mais c’était sans compter sur le forfait d’Itzik Benbenisti. Selon Haaretz, celui-ci vient de jeter l’éponge, une information confirmée par NSO qui n’a pas toutefois souhaité commenter plus en avant cette nouvelle.
Liste noire
A en croire le quotidien israélien, l’ex futur CEO n’aurait pas supporté la pression. NSO est en effet empêtré dans un scandale d’espionnage d’hommes et de femmes politiques, d’opposants, de journalistes ou encore de personnels d’ambassade depuis plusieurs mois. Au cœur de l’affaire, son logiciel espion Pegasus.
Ces remous viennent de valoir à l’entreprise d’être placée, avec une autre société israélienne, sur la liste noire de l’administration américaine. C’est cette mise au ban qui aurait mené à la démission d’Itzik Benbenisti avant même que celui-ci n’ait pris ses fonctions. Haaretz cite également des obstacles légaux et économiques à sa nomination.