Initialement prévues pour le 9 février, les nouvelles conditions générales d’utilisation de WhatsApp ont été introduites le 15 mai. Ne pas les accepter ne portera aucun préjudice, a clarifié l’entreprise dans un communiqué. Pour l’instant.
Décidément, WhatsApp n’en finit plus de générer la confusion et de souffler le chaud et le froid sur ses nouvelles conditions générales d’utilisation (CGU). Introduites le 15 mai – après avoir été reportées de trois mois – ces conditions générales avaient été comprises par les utilisateurs comme une atteinte à leur vie privée ce qui a conduit à un exode vers des applications concurrentes telles Signal et Telegram.
Ne pas accepter ces nouvelles conditions générales ne restreindra pas certaines fonctionnalités, a confié l’entreprise dans un communiqué, rapporté par The NextWeb, le 24 mai dernier.
« Nous n’avons actuellement aucune volonté de limiter les fonctionnalités de WhatsApp à ceux qui n’auraient pas encore accepté les nouvelles conditions générales d’utilisation. Au lieu de cela, nous continuerons à leur rappeler de temps en temps, de même que lorsque certains utilisateurs choisissent d’utiliser de nouvelles options, comme communiquer avec une entreprise soutenue par Facebook », a indiqué un porte-parole de l’entreprise.
Revirement
Une sortie à 180° alors qu’elle avait indiqué une semaine avant la nouvelle date d’introduction des CGU que les utilisateurs verraient un certain nombre de fonctionnalités restreintes si celles-ci n’avait pas été acceptées après « plusieurs semaines ».
Une sortie visant également à satisfaire une gronde générale autour de ces CGU. L’Allemagne avait ordonné, mardi 11 mai, à Facebook de suspendre durant trois mois l’utilisation des données que mettrait à sa disposition le service de messagerie WhatsApp arguant « qu’Il n y a aucune base légale sur l’utilisation des données par Facebook, sans compter l’approbation des termes et conditions d’utilisation obtenues par WhatsApp ».
Le gouvernement indien avait également appelé à ce que WhatsApp retire les changements de ses CGU en janvier dernier, rapportait déjà France 24.