Quatre sites d’Orange perquisitionnés

L’opérateur Orange a été perquisitionné suite à des soupçons d’abus de position dominante dans l'accès au réseau fibre et de discrimination sur la remise en état du réseau à Saint-Barthélemy et Saint-Martin.

Selon une information du magazine Capital confirmée par Orange, quatre sites de l’opérateur historique, dont le siège social d’Issy-les-Moulineaux, ont fait l’objet d’une perquisition par l’Autorité de la concurrence le 10 mars dernier. Les perquisitions font suites à des enquêtes menées en raison des plaintes de concurrents.

Le groupe est soupçonné de discrimination dans la remise en état du réseau télécom à Saint Saint-Barthélemy et Saint-Martin, suite au cyclone Irma en 2017. D’après les informations de Capital : « L’opérateur Dauphin Telecom estime qu’Orange a privilégié le retour à la normal de ses propres services bien avant les siens. »

Orange engage des recours

La perquisition concerne également un second dossier, pour abus de position dominante cette fois. Il est reproché à Orange (qui contrôle 40% du marché de la fibre optique), d’avoir refusé l’accès à l’infrastructure, ou à des tarifs élevés, dans le cadre de la location de son réseau très haut débit. Empêchant la concurrence de déployer des offres de détails compétitives.

Contactée par l’AFP, l’Autorité de la concurrence a confirmé les perquisitions ainsi que la saisie de documents. En 2020, après le rejet d’une saisine de l’Association des opérateurs télécoms alternatifs (AOTA), l'Autorité de la concurrence a souhaitée ouvrir une enquête exploratoire sur le marché des télécoms concernant la fibre optique.

Orange a engagé des recours et conteste le périmètre de la perquisition. Trop large selon lui, et incluant des affaires anciennes parfois sans rapports les unes avec les autres.