Un rapport de Splunk révèle que les conséquences des temps d’arrêt entraînent des coûts financiers immédiats de 400 milliards de dollars (Mds$) et des coûts cachés qui impactent la valeur des actions de l’entreprise ou encore sa réputation. Splunk oblige, l’entreprise plaide pour plus de résilience, notamment pilotée par une meilleure observabilité.
Dans un rapport intitulé « The Hidden Costs of Downtime » publié par Splunk en collaboration avec Oxford Economics, et présenté lors de la .conf24 de Las Vegas, l’entreprise spécialisée dans les logiciels et solutions de cybersécurité et d'observabilité est revenue sur l’impact économique annuel des interruptions de service imprévues affectant les systèmes informatiques. Et la note est plutôt salée puisque l’étude, réalisée auprès de 2000 décideurs de secteurs variés dans 53 pays, estime à 400Mds$ le coût de l’inactivité, soit 9% des profits.
Des pertes engendrées par diverses sources
Cette donnée englobe les pertes de revenus certes, mais aussi les amendes réglementaires, les pénalités pour non-respect des Accords de Niveau de Service (SLA), d’éventuels salaires supplémentaires. À quoi s’ajoutent des coûts moins quantifiables, comme la valeur actionnariale réduite, une perte de confiance des clients et une réputation de marque ternie, une diminution de la productivité des développeurs ou encore des retards de mise sur le marché de produits.
Splunk évoque également les origines de l’inactivité. Ainsi, 56 % des incidents sont dus à des problèmes de sécurité (phishing, etc.) et 44 % à des problèmes d'application ou d'infrastructure comme des pannes logicielles. Sans grande surprise, l’erreur humaine est la principale cause de ces deux types d’incidents.
Une affaire de résilience… et d’IA
Splunk oblige, le rapport déroule le tapis rouge aux nouveautés représentées lors de la .conf24. Il est expliqué que, assez logiquement, les entreprises les plus résilientes sont celles qui subissent le moins d’inactivités et donc souffrent le moins des coûts directs et cachés. Ce sont aussi elles qui ont adopté plus rapidement les outils d’IA générative en intégrant ses fonctionnalités dans leurs outils existants. Et sur ce point, sans surprise, Splunk a renforcé ses positions en intégrant par exemple de nouveaux assistants d'IA générative dans Observability Cloud et Security, afin d’améliorer la visibilité et les capacités d'atténuation des menaces de ses clients.