Les utilisateurs du cloud privé sécurisé, NewEdge, de Netskope vont pouvoir accéder à des services localisés sans passer par des réseaux intermédiaires dans la quasi-totalité du globe.
Netskope étend l'empreinte globale de son cloud privé sécurisé à 220 zones de localisation à travers le monde. L'éditeur américain de solutions SASE (Secure Access Service Edge) qui a été un des premiers à investir dans cette approche de la sécurité popularisée par le cabinet d'études Gartner, propose ainsi un accès "direct-to-net" à l'ensemble de ses clients, partout dans le monde. Ces nouvelles zones de localisation s'ajoutent aux 71 régions de datacenter que Netskope avait auparavant déployées à travers le monde.
Concrètement, les utilisateurs du cloud privé sécurisé NewEdge de Netskope dans les zones de disponibilités qui n'étaient pas encore couvertes vont pouvoir accéder aux services de la plateforme sans réseau intermédiaire (backhauling) grâce à la prise en charge native d'adresses IP dédiées en sortie. Il en découle principalement des performances plus élevées, un accès optimal aux services Web souhaités dans la langue locale et ainsi qu'à des contenus et des applications filtrés par geofencing, même en l'absence d'un datacenter dans le pays.
Dans le cadre des logiques SASE, l'absence de zone de localisation peut entrainer une expérience dégradée pour les utilisateurs, quand ce n'est pas directement la sécurité qui trinque. En pratique, si un utilisateur essaie d'accéder à un service ou un cloud depuis une région qui n'est pas prise en charge, il doit d'abord se connecter à une autre région, cette fois prise en charge. Celà peut entraîner plusieurs problématiques, allant de contenus qui sont mal localisés au déclenchement pur et simple d'alertes de sécurité indésirables lié à une mauvaise interprétation de l'origine du trafic. Le déploiement d'un vaste réseau de zones de localisation permet à Netskope de répondre à ces enjeux.
Chaque région de Netskope repose sur une pile SSE (Security Service Edge) complète, composée d'un pare-feu (Cloud Firewall), d'une passerelle Web sécurisée (SWG), d'un agent de sécurité des accès au Cloud (CASB) et d'un accès réseau zero trust (ZTNA) afin d'améliorer la protection des données. A noter qu'en septembre dernier, Netskope s'était d'ailleurs offert les services de la pépite française de la sécurité, Kadiska, pour renforcer son cloud privé.