La Banque des Territoires et Eiffel Investment Group ont abondé au capital de la plateforme de bug bounty qui, à l’occasion de ce tour de table de Serie B, lève 16 millions d’euros. L’entreprise de Guillaume Vassault-Houllière compte s’appuyer sur cet argent frais pour accélérer sa croissance à l’international.
En 2019, YesWeHack levait 4 millions d’euros auprès de CNP Assurances, et de Normandie Participations. Les deux investisseurs historiques viennent de remettre au pot, rejoints par la Banque des Territoires et Eiffel Investment Group qui sont les deux principaux investisseurs de ce tour de table de Serie B. La jeune pousse née en 2015 lève ainsi 16 millions d’euros.
Elle qui revendique une croissance de 450% ces deux dernières années, sans préciser s’il s’agit de ses revenus ou des fonds levées, réalise désormais la moitié de son chiffre d’affaires à l’international, notamment en Europe et dans la zone Asie-Pacifique. Ces 16 millions d’euros serviront à YesWeHAck à poursuivre son expansion à l’international, avec notamment la création d’une centaine de nouveaux postes sur les 18 prochains mois.
L’international, « objectif prioritaire »
« Ce renforcement de sa présence globale répond à une demande croissante du marché pour le modèle de la sécurité crowdsourcée, et assoit YesWeHack comme unique solution crédible face aux plateformes US » écrit l’entreprise dans son communiqué. YesWeHack compte en outre employer une partie de cet investissement pour soutenir sa R&D, en développant des services et des fonctionnalités supplémentaires. Enfin, « l’accent continuera d’être mis sur la qualité de service et de l’accompagnement sur mesure fourni aux clients ».
« Notre choix de nous adosser à la Banque des Territoires de la Caisse des Dépôts et Eiffel Investment Group tient à leur très fort ancrage national et européen qui apparait comme une caution pour YesWeHack » écrit Guillaume Vassault-Houlière, CEO et co-fondateur de YesWeHack. « Avec ce nouvel investissement, nous participons au rayonnement du secteur de la cybersécurité, avec une approche aussi disruptive qu’exigeante qu’est le bug bounty et démontrons que les solutions européennes sont à la hauteur d’une ambition internationale ».