Avec son architecture de cloud distribué, Hive entend rendre la puissance de calcul disponible plus accessible afin de répondre, à son échelle, à la demande croissante en ressources due notamment à l’avènement de l’IA générative.
Alors que les data centers dédiés au cloud computing ont consommé 7,4 gigawatts d'énergie en 2023, soit une augmentation de 55% par rapport à 2022, et que les centres de données représentent 3% de la consommation mondiale d'électricité, certaines entreprises ont commencé à développer des infrastructures cloud distribuées plutôt que centralisées visant à apporter une réponse, au moins partielle, à ces problématiques.
L’entreprise Hive, qui développe un cloud distribué éponyme, a annoncé une levée de fonds en Série A de 12 millions d’euros, menée par SC Ventures et OneRagtime et d'investisseurs privés. Son cloud convertit 70% de la capacité inutilisée des appareils en un « super ordinateur global ». Hive stocke les fichiers des utilisateurs sur hiveDisk et partage une partie de l’espace de stockage inutilisé sur hiveNet. Cette stratégie permet à la fois de réduire les coûts d’abonnement et d'alimenter hiveCompute, pour que les entreprises puissent gérer des charges de travail telles que l’inférence pour l’IA générative, par exemple.
Hive veut s’étendre à l’international
De plus, hiveNet donne un accès à des processeurs graphiques de type CPU, GPU et NPU. « Les entreprises souhaitant davantage de contrôle peuvent également créer leur propre hiveNet privé, où les responsables informatiques conservent un contrôle total sur les appareils. », précise la société.
Hive compte actuellement 23 000 utilisateurs dans 147 pays. L'entreprise entend renforcer ses effectifs et pousser son expansion à l’international avec un accent mis sur les besoins des startups et des PME. De nouveaux produits et la création d’une communauté de contributeurs sont attendus.