L’entreprise roubaisienne a emprunté 200 millions d’euros à la Banque européenne d’investissement. Fort de ce financement, OVHcloud compte ouvrir dix nouveaux datacenters en Europe d’ici à la fin 2024.
La Banque européenne d’investissement a signé un gros chèque au nom d’OVHcloud. 200 millions d’euros, tel est le montant de cet emprunt contracté par l’entreprise roubaisienne auprès de l’institution. BEI oblige, les investissements du fournisseur de cloud seront tournés vers l’Europe.
En effet, désireux d’accélérer ses déploiements à l’international, OVHcloud prévoit d’ouvrir, d’ici la fin 2024, 15 nouveaux datacenters « pour adresser de nouveaux marchés et de nouvelles géographies tout en démontrant ses avancées en termes de développement durable ». 10 d’entre eux seront situés sur le sol européen. « Ce financement complémentaire apporté par la BEI vient contribuer à la feuille de route stratégique de notre Groupe et nous permettra de porter plus vite, plus haut et plus fort les couleurs d'un cloud respectueux de nos valeurs européennes » se félicite Michel Paulin, le directeur général d’OVH.
Europe et écologie
Plus largement, ces fonds permettront à l’hébergeur d’accélérer sur plusieurs sujets, à commencer par sa R&D autour du développement de solutions haute densité, du déploiement de nouvelles générations de baies de serveurs et de la modernisation de ses espaces de production. Projets logiciels et propriété intellectuelle sont également au cœur de cette accélération. Surtout, OVHcloud veut mettre l’accent sur la protection de l’environnement, prenant plusieurs engagements, dont l’utilisation de 100 % d'énergies bas carbone d'ici 2025 et un objectif z éro déchet en décharge depuis les centres de production à scope géographique constant d'ici 2025.
Selon Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, « en contribuant au financement des acteurs les plus innovants sur le territoire européen, la BEI s'inscrit dans la droite ligne des priorités politiques européennes : accroître notre compétitivité et encourager notre souveraineté technologique. Ce prêt de 200 millions d'euros au leader européen du secteur est un signal fort envoyé par l'Europe afin de placer nos expertises numériques au service de notre autonomie stratégique. »