Malgré la rentabilité, Dropbox a annoncé licencier 500 de ses salariés dans le cadre d’une restructuration stratégique. La société souhaite, à l'avenir, davantage investir sur l’intelligence artificielle (IA).
L’hémorragie se poursuit dans le tech. Drew Houston, CEO du service de stockage en ligne Dropbox, a annoncé que la société allait se séparer de 16% de ses effectifs, soit environ 500 salariés. Et ce, alors même que le chiffre d’affaires a augmenté de 5,8% d’une année sur l’autre pour atteindre 600 millions de dollars.
Insuffisant à en croire la direction. « Bien que notre entreprise soit rentable, notre croissance ralentit. Cela est dû en partie à la maturation naturelle de nos activités existantes, mais plus récemment, les vents contraires du ralentissement économique ont exercé une pression sur nos clients et, par conséquent, sur notre entreprise », a justifié Drew Houston par voie de communiqué. En conséquence de quoi, des investissements initialement prometteurs le sont moins. « Nous avons donc procédé à des coupes plus importantes dans ces domaines afin de libérer des investissements dans notre croissance future ».
L’IA en ligne de mire
Et pour le futur, l’entreprise elle, lorgne du côté de l’IA. « L'opportunité qui s'offre à nous est plus grande que jamais, mais notre besoin d'agir de toute urgence l'est tout autant pour la saisir. » Les licenciements annoncés, sont la conséquence directe de ce revirement stratégique. Si l’entreprise assure avoir, « dans la mesure du possible », déplacer ses salariés d’une équipe à une autre, elle a fait le choix d’une réorganisation interne plus profonde. « Nous avons recruté de grands talents dans ces domaines (l’IA ndlr) au cours des deux dernières années et nous en aurons encore plus besoin. »
En parallèle, l’entreprise va consolider ses activités Core et Document Workflows pour assurer une meilleure intégration des flux de travail de ses clients dans son produit de synchronisation et de partage de fichier (FFS).