La Commission européenne a rendu sa décision, jeudi 8 juin, concernant le Projet Important d'Intérêt Européen Commun (PIIEC) axé sur la microélectronique et la connectivité. Au total 68 projets, dont 12 français, seront soutenus pour un montant total de 8,1 milliards d’euros.
Le PIIEC de soutien à la recherche et l’innovation approuvé par la Commission européenne en décembre 2018 a fait un petit. L’exécutif européen a autorisé le versement de 8,1 milliards d’euros (Mds€) de financements publics dans 68 projets portés par 56 entreprises dans le cadre d’un nouveau projet important d'intérêt européen commun («PIIEC»).
Le programme « concerne des projets de recherche et développement couvrant la microélectronique et les technologies de la communication sur l’ensemble de la chaîne de valeur, des matériaux et outils à la conception des puces et aux procédés de fabrication », décrit la Commission européenne dans un communiqué.
L’initiative devrait débloquer quelques 13,7 Mds€ d’investissements privés. Au total, 600 partenaires seront indirectement associés au plan par le biais de leurs accords de collaboration.
2500 emplois en France
Le plan doit entraîner des avancées majeures dans les domaines des capteurs, des processeurs hautes performances, des microprocesseurs, de l'intelligence artificielle ou encore les moyens d'échange de données sécurisés. Les projets qui seront soutenus financièrement porteront sur le développement de systèmes électroniques et de méthodes de fabrication économes en énergie, sur les communications 5G et 6G, la conduite autonome, l’informatique quantique et bien sûr, l’intelligence artificielle. L’exécutif européen espère voir les premières innovations introduites à partir de 2025 et jusqu’en 2032.
« L'IPCEI ME/CT contribue directement à la réalisation de plusieurs objectifs de l'UE d'une économie plus verte, numérique, plus sûre, résiliente et souveraine, définis dans des initiatives politiques clés de l'UE », a souligné la Commission européenne. En France, 12 projets menés par Airbus, Orange, Renault ou encore Soitec ont été approuvés, pour un montant d’environ 7 Mds€. Le ministère de l’économie table sur la création de 2500 emplois.