Stockage moléculaire : Biomemory lève 17 millions d’euros

Biomemory développe une technologie de stockage de données sur ADN qui améliore la densité des données et doit permettre, à terme, de limiter l’impact des centres de données.

Spécialisée dans le stockage de données sur ADN, Biomemory a bouclé un tour de table en Série A de 17 millions d’euros. L’opération a été menée par le Crédit Mutuel Innovation, avec la participation du fonds French Tech Seed de Bpifrance, Paris Business Angels, Sorbonne Venture by Audacia & Aloe Private Equity, Adnexus, Prunay, Next Sequence et Accelerem. L'entreprise utilisera ces fonds pour soutenir la R&D pour le stockage de données par technologie moléculaire et à finaliser la première génération de son système optimisé par des procédés biotechnologiques.

Une technologie dontBiomemory a déjà démontré la viabilité avec le lancement d’une carte de stockage ADN. Biomemory entend également renforcer ses effectifs et signer de nouveaux partenariats avec des acteurs de l’industrie et des fournisseurs cloud.

Réduire l’empreinte des datacenters

Cette technologie de stockage confère une meilleure densité de données en permettant de stocker « toutes les données de l’humanité dans l’espace d’une seule baie 19 pouces », promet un communiqué de Bpifrance. De quoi réduire considérablement l’occupation spatiale et l’empreinte carbone des centres de données.

« Leur approche ne résout pas seulement les limitations actuelles du stockage, mais ouvre également la voie à des applications entièrement nouvelles dans la gestion et la préservation des données », a déclaré Anthony Bourbon, Fondateur et CEO de Blast, cité dans le communiqué. L’entreprise souhaite étendre sa technologie de stockage à l’échelle de l’exaoctet d’ici 2030 pour une utilisation en centre de données.