Le bientôt-futur candidat et encore Président de la République était à Nice le 10 janvier. Parmi ses annonces sur la sécurité et les forces de l’ordre, plusieurs concernaient la lutte contre la cybercriminalité. Numéro d’urgence et 1500 « cyber-patrouilleurs » supplémentaires sont au programme.
En déplacement à Nice, le président de la République a fait quelques annonces relatives aux forces de l’ordre. Dont des promesses quant à la lutte contre la cybercriminalité. Il a ainsi été question, lors du discours d’Emmanuel Macron, d’un plan d’investissement technologique, de formation et de recrutement.
En résultera une « école de formation cyber », dépendante du ministère de l’Intérieur, pour pour former les policiers, les gendarmes et les agents des services de renseignement. Le Président de la République et presque candidat à sa succession annonce ainsi 1500 « cyber-patrouilleurs » supplémentaires ce prochaines années.
Allô, cybermalveillance point gouv ?
Il ne donne guère de détails sur la mission de ces « cyber-patrouilleurs », ni sur les sujets auxquels ils seront formés, et encore moins sur les services dont ils dépendront… Mais il est question de « réservistes », sans plus d’information.
Un équivalent du 17, numéro d’urgence de la police, sera également mis en place, pour pouvoir signaler par téléphone une cyberattaque en cours, et être mis en relation avec un « opérateur spécialisé ». Là encore, sans plus de détails sur le fonctionnement de ce service, qui n’est pas sans rappeler une proposition d’un rapport sénatorial l’an passé. Enfin, Emmanuel Macron a annonce un milliard d’euros d’investissement pour « être plus performant dans la lutte contre ce nouveau risque ».