Le FIC de nouveau reporté, avant peut-être un autre report

Le Forum International de la Cybersécurité de Lille devait se tenir initialement fin janvier, avant d’être repoussé à avril en raison de la situation sanitaire. Celle-ci ne s’améliorant pas, l’organisateur décale à nouveau le salon à juin, et indique que le FIC est susceptible de se tenir finalement en septembre. Au moins, il fera chaud à Lille. 

En novembre dernier, les organisateurs du Forum International de la Cybersécurité de Lille prenaient la décision de décaler le salon. La grand messe de la cybersécurité devait initialement se tenir fin janvier, en ce moment même : il alors décalé au 6, 7 et 8 avril 2021. Mais comme plane toujours la menace d’un troisième confinement, avec une situation sanitaire qui ne s’améliore guère malgré le confinement avancé à 18h, le CEIS, organisateur de la manifestation, vient d’annoncer un nouveau report du FIC. 

Juin, ou peut-être septembre

Et parce qu’à quelque chose malheur est bon, c’est dans la chaleur du mois de juin que devrait donc se tenir au Grand Palais de Lille le FIC 2021, les mardi 8, mercredi 9 et jeudi 10 juin 2021. Du moins, à priori... “Parce que l’équipe du FIC pense que la dimension « présentielle » est absolument indispensable pour la filière, une autre option début septembre (31 août, 1er et 2 septembre) est également prévue, au cas où la situation sanitaire ne permettrait toujours pas de tenir l’événement en juin” annonce l’organisation.

Pour autant, un FIC devrait bien avoir lieu en avril, du moins une version virtuelle et raccourcie. Le communiqué explique que se tiendra le 7 avril un Virtual FIC, qui sera répété du 1er au 4 juin pour quatre sessions de 2h30 chacune. On ignore pour l’heure les tenants et aboutissants de cet événement, sinon qu’il est organisé en partenariat avec Manzalab, un expert du Serious Game et éditeur de la solution Teemew Event, qui permet d’organiser des événements virtuels. 

UCAR cible d'un ransomware

Le loueur de voitures a révélé hier avoir été la cible d’une cyberattaque, qu’il est parvenu à contenir de sorte à ce que le ransomware n’ait pas d’impact sur ses opérations courantes. 

2021 commence sur les chapeaux de roues en ce qui concerne les ransomwares. Ryuk, Babuk, Pysa, Sodinokibi... ces programmes malveillants font déjà parler d’eux, trois semaines à peine après le nouvel an. Le week-end du 16 janvier, la ville d’Angers rapportait être victime de deux attaques, une visant les comptes du maire sur Instagram et Twitter, la seconde ciblant le SI de la métropole et bloquant la majeure partie des postes de travail de ses salariés. Hier, on a appris que le groupe UCAR avait à son tour été victime d’un ransomware.

Attaque contrée

Le loueur de voitures explique dans un communiqué avoir “été récemment la cible d’une cyberattaque”. S’il ajoute qu’il s’agissait d’un “rançongiciel”, il n’en dévoile pas plus sur la nature de l’attaque, assurant que ses équipes informatiques ont promptement réagi. “Nous avons mobilisé une équipe d’experts autour de la DSI et du Secrétariat Général d’UCAR : des experts indépendants reconnus, à travers d'une part, un cabinet de conseil en gestion des risques et spécialiste dans les domaines de l'IT et du Cyber, ainsi qu’un cabinet spécialisé en forensic”. 

L’attaque a pu être contenue selon le groupe, de sorte qu’elle n’a “pas eu d’impact sur les opérations d’exploitation, et les agences ont pu servir leurs clients sans coupure de service. Les services web sont restés opérationnels ainsi que les logiciels métiers”. De même, les données chiffrées par le programme malveillant ont été immédiatement restaurées à partir de sauvegardes. UCAR ne précise cependant pas si ces données ont pu être exfiltrées ou non : le groupe s’est rapproché des autorités compétentes, dont la Cnil.