L’éditeur installé dans la banlieue de Lille devait passer sous pavillon américain après que le fonds Catalyst ait investi en juin 2019 70 millions de dollars dans l’entreprise. Mais crise sanitaire et procédure judiciaire obligent, l’investisseur se retire.
En juin 2019, Vade Secure annonçait avoir signé un accord d’investissement avec le fonds américain General Catalyst. Ce dernier devait injecter 70 millions d’euros dans le spécialiste français de la sécurité des e-mails, faisant passer l’entreprise lilloise sous pavillon américain, avec un nouveau président en la personne de Stephan Dietrich, co-fondateur de Neolane.
L’éditeur comptait sur cet investissement pour renforcer sa présence aux États-unis, où il dispose déjà de bureaux. Mais l’opération est aujourd’hui remise en cause et Vade Secure se voit privé des fonds de Catalyst. L’investisseur a préféré retirer ses billes compte tenu des difficultés rencontrées par Vade Secure aux États-unis et de la crise sanitaire [...]