Lâancien ingĂ©nieur de chez Google fait partie des 73 personnes graciĂ©es Ă la derniĂšre minute par Donald Trump. Il avait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă 18 mois de prison en aoĂ»t 2020 pour avoir volĂ© des documents secrets.
Habituellement trĂšs enclin Ă dĂ©noncer les pratiques des GAFA en les accusant dâĂȘtre propagateurs de « fake news », Donald Trump a eu un geste clĂ©ment Ă lâĂ©gard d'un ancien collaborateur de Google Ă la veille de quitter la prĂ©sidence des Ătats-Unis.
Le dĂ©sormais ancien prĂ©sident des Ătats-Unis a choisi de gracier 73 personnes et de rĂ©duire les peines judiciaires de 70 autres, le 20 janvier, dans les derniĂšres heures de sa prĂ©sidence. Parmi ces 73 personnes se trouvent Anthony Levandowski, ancien employĂ© de Google condamnĂ© Ă 18 mois de prison en aoĂ»t 2020 pour avoir dĂ©robĂ© des documents secrets de Waymo, la voiture autonome de chez Alphabet, propriĂ©tĂ© de Google.
« Ma famille et moi-mĂȘme sommes reconnaissants pour cette opportunitĂ© dâaller de lâavant, et remercions le PrĂ©sident ainsi que tous ceux ayant plaidĂ© en ma faveur»,a dĂ©clarĂ© lâintĂ©ressĂ© dans un tweet.
Dans un procĂšs contre Uber en fĂ©vrier 2017, Waymo a rĂ©vĂ©lĂ© quâAnthony Levandowski â bien que non-accusĂ© â avait dĂ©robĂ© des documents confidentiels de lâentreprise avant de dĂ©missionner pour fonder Otto, un fabricant de voiture autonome, rachetĂ© par Uber quelques mois plus tard pour 700 millions de dollars.
M. Levandowski a vu ses ennuis judiciaires ressurgir en aoĂ»t 2020 lorsque le procureur des Ătats-Unis le condamna Ă 18 mois de prison aprĂšs quâil a reconnu avoir dĂ©robĂ© des milliers de documents de ce qui sâappelait alors Project Chauffeur, lâun des projets de test de voitures autonomes dĂ©veloppĂ©s par Waymo. En raison de la crise du coronavirus, M. Levandowski n'a jamais dĂ©butĂ© sa peine.
« M. Levandowski est un entrepreneur amĂ©ricain qui mena les efforts de Google pour crĂ©er des technologies de voiture autonome. Il a payĂ© un prix significatif pour ses actions et prĂ©voit de consacrer ses talents Ă lâavancĂ©e du bien commun », a notamment Ă©crit la Maison-Blanche dans un communiquĂ©, supprimĂ© depuis, et citĂ© par Tech Crunch.