Orange

  • Gigantesque panne des appels d’urgence pendant plus de six heures

    Panne nationale des numĂ©ros d’appels d’urgence (15, 17, 18, 112) mercredi entre 16h45 et minuit Ă  cause d’un incident technique sur les rĂ©seaux d’Orange. StĂ©phane Richard, son PDG, a Ă©tĂ© convoquĂ© Place Beauvau par GĂ©rald Darmanin, jeudi matin. Un dĂ©cĂšs et deux AVC sont pour l’instant Ă  dĂ©plorer, selon le ministĂšre, mĂȘme si le bilan dĂ©finitif est encore Ă  l’étude.

    « Graves et inacceptables »VoilĂ  comment le ministre de l’IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin a qualifiĂ© la panne nationale des principaux numĂ©ros d’urgence (15,17,18,112), Ă  l’occasion d’une confĂ©rence de presse, ce jeudi.

    La PrĂ©fecture de Police, les sapeurs-pompiers ainsi que le SAMU de Paris ont indiquĂ© des « perturbations », dans la soirĂ©e, via leurs comptes Twitter respectifs. La panne fait suite Ă  « un incident sur un Ă©quipement technique », a confirmĂ© l’opĂ©rateur Orange dans un communiquĂ© de presse. Ce dernier a annoncĂ© un retour Ă  la normale vers minuit.

    RentrĂ© prĂ©cipitamment de Tunis, oĂč il Ă©tait en voyage ministĂ©riel, M. Darmanin avait activĂ© une cellule interministĂ©rielle de crise, mercredi vers 18h45, comme indiquĂ© par le ministre de l’IntĂ©rieur. Le PDG d’Orange, StĂ©phane Richard, a Ă©tĂ© conviĂ© Ă  un rendez-vous, jeudi Ă  9h, Place Beauvau, pour Ă©voquer l’incident.

    Un décÚs et deux AVC

    GĂ©rald Darmanin a fait part de trois incidents. Un dĂ©cĂšs dans le Morbihan d’une personne « n’ayant pas pu joindre par sa famille les services de secours Â» ainsi que deux autres AVC Ă  La RĂ©union. Un nouveau point sera fait dans la journĂ©e concernant ce bilan et son Ă©ventuel lien avec la panne.

    Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur a rappelĂ© que si « une dĂ©gradation » avait Ă©tĂ© constatĂ©e, il n’ y a pas eu d’interruption des services. Une liste de numĂ©ros alternatifs a Ă©tĂ© communiquĂ©e par le ministĂšre de l’IntĂ©rieur pour pallier Ă  la panne. L’ensemble de ces numĂ©ros est disponible ici. Ils devraient ĂȘtre suspendus vers midi, dĂšs lors que les numĂ©ros d’urgence fonctionnent pleinement.

    Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur a indiquĂ© que la piste de la cyberattaque avait Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e par Orange sans pour autant, de son cĂŽtĂ©, « totalement l’exclure Â».

    ContactĂ©s, Orange et le ministĂšre de l’IntĂ©rieur n’ont pas rĂ©pondu Ă  nos sollicitations.

  • La 5G Ă  Paris avant la fin du mois

    StĂ©phane Richard promet que le dĂ©ploiement du rĂ©seau 5G d’Orange dĂ©butera dans la capitale d’ici Ă  la fin du mois de mars. Car le Conseil de Paris a approuvĂ© mercredi la charte qui encadre la 5G dans la ville, ouvrant la porte aux opĂ©rateurs.

    La 5G, on en parle beaucoup, on la voit peu. Car telle une campagne de vaccination, le dĂ©ploiement des rĂ©seaux prend son temps. La faute des “fake news”, selon StĂ©phane Richard sur Europe 1 ce matin. Ou du moins de “certaines inquiĂ©tudes” qui, dans les conseils municipaux, ralentissent l’installation des antennes. Car si les maires ne peuvent empĂȘcher les dĂ©ploiements sur le territoire de leur commune, les opĂ©rateurs se sont engagĂ©s Ă  ne pas brusquer les Ă©diles. 

    C’était ainsi le cas Ă  Paris, oĂč Orange rongeait son frein, jusqu’à ce que mercredi le Conseil de la ville signe une charte encadrant le dĂ©ploiement de la 5G. Bien que le document n’ait aucune valeur juridique, il se veut un gage de bonne volontĂ© pour rassurer les Ă©lus rĂ©ticents. Il comprend toutefois la crĂ©ation d’un observatoire qui sera chargĂ© de surveiller lesdits dĂ©ploiements. 

    Feu vert

    “On a pris des engagements autour de la puissance d’émission des antennes, ça c’est pour le volet sanitaire. On a aussi pris un certain nombre d’engagements sur le volet Ă©co-responsabilitĂ©, en particulier autour du recyclage des terminaux et des efforts qu’on doit dĂ©ployer dans ce domaine” explique StĂ©phane Richard. Et de rĂ©pondre par lĂ  mĂȘme aux “inquiĂ©tudes” et donner le coup d’envoi du dĂ©ploiement de la 5G Ă  Paris. 

    Ainsi, le patron de l’opĂ©rateur historique l’assure : le dĂ©ploiement de la 5G dans la capitale dĂ©butera “avant la fin du mois de mars”. Avec plusieurs mois de retard sur le planning initial, qui prĂ©parait les dĂ©ploiements dĂšs novembre, avant que l’Arcep ne conseille aux opĂ©rateurs de mettre de l’eau dans leur vin et d’attendre les dĂ©libĂ©rations des conseils et des consultations citoyennes.

  • La 5G pourrait ĂȘtre dĂ©ployĂ©e Ă  Paris « dans les prochaines semaines »

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    Une « charte parisienne de la tĂ©lĂ©phonie mobile Â» - signĂ©e par les opĂ©rateurs Bouygues Telecom, Orange, Free et SFR - va ĂȘtre proposĂ©e au Conseil de Paris dans le courant du mois de mars et ouvre la voie Ă  une commercialisation prochaine.

    La France a donc pris le tournant de l’innovation, comme l’indiquait le PrĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron Ă  un parterre d’une centaine d’entrepreneurs de la French Tech, en septembre dernier, se voulant rassurant face aux retards pris face aux autres pays occidentaux dans la course au dĂ©ploiement de la 5G. Une nouvelle Ă©tape vient donc d’ĂȘtre franchie.

    La municipalitĂ© de Paris a trouvĂ© un accord sur la rĂ©daction d’une « charte parisienne de la tĂ©lĂ©phonie mobile Â» avec les opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques (Bouygues Telecom, Orange, Free et SFR) visant Ă  dĂ©ployer la 5G Ă  Paris « dans les prochaines semaines Â»,a-t-elle annoncĂ© dans un communiquĂ©, La charte sera soumise au Conseil de Paris du mois de mars.

    Engagements

    Les engagements pris par les opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques sont issus de la confĂ©rence citoyenne mĂ©tropolitaine sur la 5G (voir ses recommandations dans le PDF ci-dessous) et couvrent les domaines du respect de l’environnement, de la vie privĂ©e et des donnĂ©es personnelles ainsi que de la transparence Ă©nergĂ©tique. La municipalitĂ© de Paris va Ă©galement mettre en place un observatoire de la tĂ©lĂ©phonie mobile.

    La bataille pour la 5G s’intensifie depuis quelques mois. Paris intra-muros rejoint d’autres grandes villes françaises dont le dĂ©ploiement a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© approuvĂ© – non sans quelques rĂ©ticences - comme Lyon, Bordeaux, Monaco ou encore la proche banlieue parisienne comme Montreuil, Aubervilliers, Nanterre ou Boulogne-Billancourt. Le 1er fĂ©vrier, Qualcomm a ouvert un centre de R&D sur la 5G, Ă  Lannion, pour « travailler sur le dĂ©ploiement de la 5G ».

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    Rapport final de la conférence citoyenne métropolitaine sur la 5G des 21, 28 novembre et 5 décembre 2020.

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    Conférence citoyenne 5 G - rapport final.-VFinale3_11-12-2020-2

    Les 21 recommandations présentées au Conseil de Paris.

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  • Oracle ouvre une deuxiĂšme rĂ©gion en France

    Oracle Cloud Infrastructure s’étend dans notre pays avec l’ouverture d’un nouveau centre de donnĂ©es sur la Courneuve dans la rĂ©gion parisienne.

  • Orange Cyberdefense bientĂŽt en bourse

    Le bras armĂ©e dans la cybersĂ©curitĂ© de l’opĂ©rateur historique pourrait prochainement ĂȘtre introduit en bourse. Pour Orange, il s’agit de reverdir son cours, qui en a bien besoin depuis la fin de l’annĂ©e derniĂšre en valorisant l’une de ses branches les plus performantes.  Orange Cyberdefense pourrait bien se retrouver cotĂ©e en bourse. L’information n’est pas confirmĂ©e, ni par le principal intĂ©ressĂ©, ni par sa maison-mĂšre, mais cette hypothĂšse Ă©mise dans la Lettre A a trouvĂ© un Ă©cho chez la CFE-CGC Orange. Et pour cause : le cours d’Orange en bourse dĂ©gringole depuis fin 2019. De 15 euros l’action en novembre dernier, le titre peine depuis Ă  dĂ©passer la barre des dix euros et tend Ă  se rapprocher du plus bas historique de l’opĂ©rateur, 7 euros, nous Ă©tions alors en septembre 2002.  D’un autre cĂŽtĂ©, Orange Cyberdefense est en quelque sorte l’une des locomotives de l’opĂ©rateur. Avec une croissance de 24% l’an dernier, elle a annoncĂ© un chiffre d’affaires de plus de 580 millions d’euros et a rachetĂ© le Britannique SecureData et le NĂ©erlandais SecureLink. L’entreprise de Michel Van Den Berghe dĂ©passe les objectifs affichĂ©s en 2017, lorsqu’elle s’installait dans son campus Ă  La DĂ©fense : elle visait alors un chiffre d’affaires de 350 millions Ă  l’horizon 2020.  

    La CFE-CGC opposée au projet

    Le timing semble donc idĂ©al pour faire entrer OCD en bourse, d’autant qu’Orange prĂ©voit Ă©galement, pour rendre quelques couleurs Ă  son cours, de vendre sa fibre en zone rurale. Mais le projet se heurte aux rĂ©ticences des syndicats. La CFE-CGC craint notamment une “catastrophe industrielle” et un “enfer opĂ©rationnel”, dĂ©plorant une dĂ©cision de “technocrates” qui entraĂźnerait une “une perte des synergies avec Orange Business Services et ses services associĂ©s”.
  • Orange Cyberdefense bientĂŽt en bourse

  • Orange CyberdĂ©fense se dĂ©veloppe en Suisse

    La filiale cybersécurité d'Orange, a acquis 100% des sociétés suisses SCRT et Telsys.

  • Orange dĂ©ment tout projet de rachat d’Atos

    MalgrĂ© le souhait de la CFE-CGC, majoritaire chez l’opĂ©rateur historique, d’une acquisition d’Atos par Orange de sorte Ă  faire naĂźtre un gĂ©ant capable de concurrencer les GAFAM, le groupe de StĂ©phane Richard dĂ©ment tout projet de rachat, du moins avant le conseil d’administration du 2 dĂ©cembre. 

    Orange vient de rĂ©cupĂ©rer 2,2 milliards d’euros dans la rĂ©solution par le Conseil d’Etat d’un contentieux fiscal. Cette somme suscite bien des appĂ©tits : le syndicat CFE-CGC a le premier mis les pieds dans le plat en suggĂ©rant dans un courrier Ă  l’attention du conseil d’administration de l’opĂ©rateur historique que ces fonds servent au rachat d’Atos. “Une analyse rapide fait apparaĂźtre qu’un mariage avec Atos serait profitable pour les deux groupes avec un fort effet de transformation et de trĂšs bonnes synergies en perspective” Ă©crit le syndicat dans sa missive. 

    Un nouveau gĂ©ant 

    Il ne s’agit pas du seul projet mentionnĂ© dans ce courrier des administrateurs salariĂ©s, qui appelle Ă©galement Ă  ce que le groupe rĂ©compense les efforts de ses salariĂ©s lors de la crise sanitaire par “une prime” ou “un intĂ©ressement exceptionnel”. Mais cette proposition est quelque peu Ă©clipsĂ©e par ce pavĂ© dans la mare qu’est la perspective d’un rachat de l’ESN par Orange. Le syndicat pointe la baisse des investissements en R&D d’Orange et signale que les GAFAM tirent la couverture Ă  eux dans le secteur du numĂ©rique. 

    Il faut donc, selon la CFE-CGC, “inverser la vapeur” Ă  travers le plan Engage2025 et le renforcement d’Orange Business Services. Et pour ce faire, “Atos constitue donc l’exemple d’acquisition pertinente pour le Groupe Orange, avec Ă  la clef un projet de nature Ă  sĂ©duire les investisseurs (certainement bien davantage qu’une promesse de dividende), en ouvrant un futur porteur de perspectives positives pour toutes les parties prenantes”. 

    Orange dément

    La fusion permettrait la naissance d’une locomotive de la cybersĂ©curitĂ© en Europe, mais aussi de peser face aux GAFAM grĂące aux investissements joints en R&D. Notons que le syndicat, aux yeux duquel Atos et Orange se connaissent bien, estime que Elie Girard, directeur gĂ©nĂ©ral d’Atos et ex-cadre d’Orange pourrait bien “à l’issue du mandat de StĂ©phane Richard, en mai 2022, prendre la tĂȘte du nouveau groupe”. 

    La rĂ©ponse d’Orange n’a pas tardĂ©e : dans un communiquĂ©, le groupe “dĂ©ment tout projet d’acquisition d Atos ainsi que son inscription Ă  son prochain Conseil d’Administration”. L’opĂ©rateur historique rappelle que l’utilisation des 2,2 milliards d’euros sera soumise Ă  examen du prochain conseil d’administration et que sa direction vise une redistribution des fonds “au bĂ©nĂ©fice du dĂ©veloppement de l’entreprise, de ses salariĂ©s et actionnaires”. Reste qu’il n’est pas impossible que la proposition de CFE-CGC soit examinĂ©e le 2 dĂ©cembre prochain. 

  • Orange enterre Djingo

    L’enceinte connectĂ©e d’Orange n’aura pas fait long feu. LancĂ©e fin 2019, aprĂšs deux ans de retard, Djingo ne sera plus commercialisĂ©e, l’appareil n’ayant pu trouver sa place face aux Alexa et autres Google Home. 

    En avril 2017, StĂ©phane Richard provoquait murmures Ă©tonnĂ©s et ricanements dans les travĂ©es du Hello Show d’Orange. Car le patron de l’opĂ©rateur venait de trĂšs sĂ©rieusement annoncer, aprĂšs une heure de laĂŻus sur la souverainetĂ© et les mĂ©chants GAFAM, que son enceinte connectĂ©e Djingo embarquerait parallĂšlement Ă  l’assistant maison concoctĂ© en partenariat avec Deutsche Telekom Alexa d’Amazon. Deux ans plus tard, en novembre dernier, aprĂšs moult retards, c’était la bonne ! Djingo Ă©tait lancĂ© sur le marchĂ© français. 

    A l’époque, nous nous interrogions : comment cette enceinte connectĂ©e parviendra-t-elle Ă  exister sur un marchĂ© dominĂ© par les gĂ©ants amĂ©ricains ? La promesse d’une plus grande confidentialitĂ© suffira-t-elle Ă  compenser le manque de fonctionnalitĂ©s ? Dans les colonnes du Figaro aujourd’hui, le nouveau directeur technique d’Orange confirme que nous avions raison de nous inquiĂ©ter : l’opĂ©rateur arrĂȘte les frais et cesse la commercialisation de Djingo. 

    Djingo enterré

    MichaĂ«l Trabbia, qui a pris ses fonctions le mois dernier, explique au quotidien que “nous prĂ©fĂ©rons recentrer notre interface vocale dans les domaines oĂč nos clients nous attendent”. Soit dans les tĂ©lĂ©commandes de certaines Livebox, qui Ă©quipent 3 millions des clients de l’opĂ©rateur historique aux dires de son directeur Technologie & Innovation. 

    En 2017, StĂ©phane Richard expliquait que Djingo sera « l’interface privilĂ©giĂ©e de vos services Orange » : tĂ©lĂ©phonie, tĂ©lĂ©vision, maison connectĂ©e
 l’assistant virtuel permettra de tous les contrĂŽler. Mais le fait est qu’aprĂšs plus de deux annĂ©es de R&D, de tests et de “teasing”, l’enceinte connectĂ©e d’Orange est un Ă©chec commercial. Et la nomination d’un nouveau responsable de l’innovation dĂ©sireux de recentrer la R&D du groupe “lĂ  oĂč cela fait du sens” a plantĂ© le dernier clou dans le cercueil de Djingo.

  • Orange et VMware rendent le SD-WAN flexible

    Les deux entreprises étendent leur collaboration avec une offre SD-WAN nativement intégrée dans Evolution Platform.

  • Orange implante une premiĂšre ferme solaire

    Orange a signĂ© un protocole d’accord avec Reservoir Sun pour l'installation d'une centrale photovoltaĂŻque Ă  Bercenay-en-Othe (Aube), dont la mise en service est prĂ©vue en 2025.

  • Orange investit dans Move Capital 1

    Dans le but de soutenir des entreprises technologiques europĂ©ennes Orange Digital Investment entre dans un fonds de Kepler Cheuvreux Invest « Tech Growth » qui soutient les futurs champions B2B de la tech europĂ©enne. 

  • Orange s’offre la nĂ©obanque Anytime

    Trois ans aprĂšs son lancement, Orange Bank s’attaque au marchĂ© B2B en annonçant le rachat d’Anytime, une nĂ©obanque spĂ©cialisĂ©e dans les services aux professionnels.

    Trois ans aprĂšs son lancement, Orange Bank s’attaque au marchĂ© B2B en annonçant le rachat d’Anytime, une nĂ©obanque spĂ©cialisĂ©e dans les services aux professionnels. 

    Paul de Leusse, patron d'Orange Bank, Stéphane Richard, PDG d'Orange et Damien Dupouy, fondateur d'Anytime

    Le 2 novembre 2017, Orange suivait la mode des banques en ligne et lançait Orange Bank, sa banque gratuite et mobile. AprĂšs des dĂ©buts difficiles, marquĂ©s par des bugs du service et un coĂ»t Ă©levĂ© pour Orange, dont la nĂ©obanque affichait un perte opĂ©rationnelle de 93 millions d’euros dĂ©but 2018, Orange Bank revendique dĂ©sormais 1,1 million de clients, principalement sur le segment grand public. 

    Or on sait qu’Orange mise Ă©normĂ©ment sur le marchĂ© B2B : sa filiale OBS est une des locomotives financiĂšres du groupe de StĂ©phane Richard. Orange Bank va Ă  son tour se dĂ©ployer sur ce terrain et ce grĂące Ă  une acquisition. L’opĂ©rateur historique annonce en effet qu’il vient de mettre la main sur Anytime, moins de six moins aprĂšs que la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale se soit emparĂ©e de Shine.

    Anytime, jeune banque française, propose des comptes bancaires Ă  destination des professionnels, artisans, auto-entrepreneurs, TPE, etc. autour desquels elle a dĂ©veloppĂ© un ensemble de services B2B, de l’édition de factures Ă  l’encaissement des clients, en passant par la gestion de la trĂ©sorerie, des notes de frais ou encore des impayĂ©s. Autant de solutions qu’Orange compte fournir Ă  ses propres clients professionnels. “La distribution Ă  terme des offres d’Anytime par Orange lui permettra d’accompagner ses clients professionnels dans leurs besoins financiers et d’outils de gestion numĂ©riques” Ă©crit l’opĂ©rateur.

    Vers une distribution en boutique

    Ses projets quant Ă  Anytime ne sont guĂšre dĂ©taillĂ©s : Orange ajoute que, “avec l’apport des experts d’Orange, ces services seront enrichis Ă  l’avenir pour crĂ©er une plateforme complĂšte des solutions qui vise Ă  accompagner les clients professionnels dans leurs dĂ©marches”. La distribution des offres d’Anytime restera dans un premier temps assurĂ©e par la startup, depuis son app ou son site web, tandis qu’Orange mĂšnera des tests afin d’étendre la nĂ©obanque “progressivement Ă  d’autres canaux d’Orange, qu’il s’agisse des boutiques ou de de sa force de vente dĂ©diĂ©e aux professionnels”, avant de passer Ă  l’échelle internationale. 

    "Nous sommes heureux et fiers de rejoindre le groupe Orange. Cette Ă©volution est une reconnaissance de la soliditĂ© du modĂšle Ă©conomique Anytime, premiĂšre nĂ©obanque pour les pros Ă  ĂȘtre rentable depuis 2018” se rĂ©jouissent les deux fondateurs d’Anytime, Damien Dupouy et Thierry Peyre. “Le rapprochement avec Orange Bank va nous permettre d’offrir aux professionnels plus de services (crĂ©dit, assurance, paiement, conseils
) et de bĂ©nĂ©ficier de la formidable puissance de la marque Orange”.

  • Orange va dĂ©brancher son rĂ©seau cuivre

    Orange a dévoilé lundi 7 janvier, un plan de fermeture d'ici 8 ans de son réseau de télécom en cuivre. Un bouleversement qui vise à accélérer le développement de la fibre, mais qui soulÚve quelques questions.

  • Orange va finalement opĂ©rer un rachat : celui d’Orange Belgium

    Si certains prĂȘtaient Ă  Orange, qui vient de rentrer 2,2 milliards d’euros d’argent frais, des envies d’Atos, il n’en est rien. La direction a dĂ©menti et, hier, le conseil d’administration n’a pas retenu l’option, prĂ©fĂ©rant effectuer une autre opĂ©ration, le rachat des parts d’Orange Belgium que l’opĂ©rateur historique ne dĂ©tient pas encore. 

    Les 2,2 milliards d’euros qu’Orange vient de rĂ©cupĂ©rer suite au rĂšglement d’un contentieux avec Bercy vont bel et bien servir Ă  un rachat. Mais ce n’est pas sur Atos que l’opĂ©rateur compte mettre la main, malgrĂ© les voeux de la CFE-CGC. L’entreprise de StĂ©phane Richard vient de dĂ©tailler dans un communiquĂ© les choix faits par son Conseil d’administration, qui s’est rĂ©uni le 2 dĂ©cembre. 

    Ainsi, un quart du montant sera rĂ©investi dans les rĂ©seaux, en France et Ă  l’international, ainsi que dans des projets de nature Ă©cologique. Un autre quart ira Ă  la transformation opĂ©rationnelle du groupe. Une partie sera ensuite rĂ©servĂ©e Ă  une offre rĂ©servĂ©e au personnell “pour un volume total d’environ 30 millions d’actions, avec pour objectif que les salariĂ©s dĂ©tiennent Ă  terme 10% du capital”.  

    Mais ce n’est pas tout : Orange va utiliser ces fonds pour s’offrir la totalitĂ© du capital... d’Orange. Ou du moins sa branche belge, Orange Belgium, dont le groupe dĂ©tient pour l’heure 52,9 % du capital. Dans un autre communiquĂ©, l’opĂ©rateur explique envisager de lancer une offre publique d’acquisition volontaire conditionnelle les actions d’Orange Belgium qu’il ne dĂ©tient pas encore. 

    47,1% du capital Ă  racheter

    “L’offre serait une offre en espĂšces, sans condition de seuil, faite au prix de 22 EUR par action. Ce prix reprĂ©sente une prime de 35,6% par rapport au cours de clĂŽture d’Orange Belgium au 2 dĂ©cembre 2020 et de 49,3% par rapport au cours de bourse d’Orange Belgium moyen pondĂ©rĂ© par les volumes sur les six derniers mois” indique Orange, qui entend si l’opĂ©ration rĂ©ussit sortir Orange Beligum d’Euronext.

    “L'objectif est de renforcer la position du groupe Orange afin de permettre Ă  Orange Belgium de dĂ©ployer plus efficacement sa stratĂ©gie de crĂ©ation de valeur Ă  long terme et de rĂ©agir plus efficacement aux transformations majeures du marchĂ© belge, par une meilleure flexibilitĂ© financiĂšre. Dans ce contexte, un retrait de la cote d'Orange Belgium peut ĂȘtre envisagĂ© si les seuils applicables sont atteints, puisque les ambitions stratĂ©giques de l'entitĂ© peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es sans recourir aux marchĂ©s de capitaux” conclut l’entreprise.

  • Orange vend (enfin) sa fibre

    Le groupe dirigĂ© par StĂ©phane Richard Ă©tait le dernier opĂ©rateur Ă  ĂȘtre toujours propriĂ©taire de l’intĂ©gralitĂ© de ses boucles de fibre optique. Était, car l’opĂ©rateur historique s’adosse Ă  EDF, la Caisse des DĂ©pĂŽts et CNP Assurances pour crĂ©er un consortium regroupant ses 23 RIP. Consortium dont il dĂ©tient la moitiĂ© des parts. 

    Orange vient de signer un accord avec EDF, La Caisse des DĂ©pĂŽts Ă  travers la Banque des Territoire et CNP Assurances autour d’un nouveau consortium. L’opĂ©rateur historique a en effet crĂ©Ă© Orange Concessions, dont il a vendu 50% du capital Ă  ses trois partenaires. La co-entreprise regroupe plus de 4,5 millions de prises, dĂ©ployĂ©es ou non, rĂ©parties sur 23 rĂ©seaux d’initiative publique, ou RIP. Evidemment, le dĂ©ploiement et la maintenance de la fibre resteront assurĂ©s par Orange.

    Pour l’opĂ©rateur, il s’agit de faire grossir sa trĂ©sorerie. Les modalitĂ©s financiĂšres de cet accord ne sont pas connues, sinon que l’opĂ©ration, qui doit ĂȘtre bouclĂ©e d’ici Ă  la fin de l’annĂ©e, valorise Orange Concessions Ă  2,675 milliards d’euros.

    Opération de trésorerie

     â€œAvec ce partenariat, Orange se donne les moyens de continuer Ă  se dĂ©velopper dans la fibre en zone rurale, en remportant de nouveaux rĂ©seaux d’initiative publique ou en participant Ă  la dynamique de consolidation du marchĂ©. Il s’agit lĂ  d’une Ă©tape essentielle dans la mise en Ɠuvre de notre plan stratĂ©gique Engage2025” se rĂ©jouit dans un communiquĂ© StĂ©phane Richard.

    Pour leur part, la Banque des Territoires, CNP Assurances et EDF Invest expliquentqu’ils “contribueront aux cĂŽtĂ©s d’Orange et des collectivitĂ©s locales Ă  ce qu’Orange Concessions remplisse ses missions de dĂ©ploiement et d’exploitation des diffĂ©rents rĂ©seaux, qui doivent devenir un Ă©lĂ©ment important d‘attractivitĂ© et de compĂ©titivitĂ© de chacun de ces territoires”. 

  • Panne chez Orange : une plateforme mise en cause

    La gigantesque panne des numĂ©ros d’appels d’urgence vient d’une plateforme ayant fait dysfonctionner cinq des six sites qui lui sont interconnectĂ©s, un « incident grave Â» et « jamais arrivĂ© Â» a dĂ©clarĂ© le PDG d’Orange StĂ©phane Richard et qui interroge sur la robustesse de la plateforme. Il remet Ă©galement sur le devant de la scĂšne le dĂ©bat sur le 112 comme numĂ©ro unique.

    « A l’heure oĂč nous parlons, l’ensemble du trafic sur les numĂ©ros d’urgence est normal sur l’ensemble du territoire national. Â»

    StĂ©phane Richard, le PDG d’Orange, a tenu Ă  rassurer, sur le plateau du 13h de TF1, aprĂšs que l’opĂ©rateur a observĂ© un important dysfonctionnement d'une plateforme gĂ©rant, entre autres, les appels vers les numĂ©ros d’urgence entre 16h45 et minuit, mercredi 2 juin.

    Un dysfonctionnement qualifiĂ© de « grave et inacceptable Â» par GĂ©rald Darmanin et pour lequel M. Richard a tenu, par deux fois - sur son compte Twitter puis sur le plateau de TF1 - Ă  prĂ©senter « les excuses d’Orange aux personnes qui ont Ă©tĂ© victimes de ce dysfonctionnement Â». Le parquet de Vannes a ouvert une enquĂȘte aprĂšs le dĂ©cĂšs d’un homme de 63 ans au Centre Hospitalier de Vannes pendant la panne tĂ©lĂ©phonique, rapporte Ouest-France, sans pour autant que le procureur n’ait encore Ă©tabli de lien.

    De trÚs nombreux incidents étaient encore signalés dans l'aprÚs-midi de jeudi.

    « Cela n’est jamais arrivĂ© Â»

    Les services d’urgence fonctionnent selon une description schĂ©matique fournie par l’Arcep : Tous les opĂ©rateurs disposent des plans dĂ©partementaux d’acheminement d’appels d’urgence. Ces plans permettent de traduire un numĂ©ro d’urgence en un « numĂ©ro long Â» classique. L’utilisateur se voit redirigĂ© sans le savoir vers le bon service de prise en charge avant que son appel soit acheminĂ© de maniĂšre classique sur les rĂ©seaux des opĂ©rateurs. En cas de dysfonctionnement par exemple chez l’opĂ©rateur de l’abonnĂ© ou l’opĂ©rateur du service d’urgence, l’appel peut ne pas aboutir.

    Le dysfonctionnement d’Orange vient d’une plateforme du rĂ©seau qui a pour but de rĂ©ceptionner et redistribuer des appels tĂ©lĂ©phoniques non-dĂ©terminĂ©s avant de les redistribuer vers le lieu le plus proche de l’appel. Cette plateforme accueille des flux d’appels qui viennent d’endroits et de technologies diffĂ©rentes – du RTC, des appels en voix sur IP et des appels mobiles – avec quatre opĂ©rateurs branchĂ©s et avec des rĂšgles de redistribution d’appels propres Ă  chacun et cela via six rĂ©seaux rĂ©partis sur six sites diffĂ©rents et interconnectĂ©s.

    Ce fonctionnement a Ă©tĂ© formulĂ© dans un arrĂȘtĂ© du ministre de l’Économie et des Finances du 27 novembre 2017 qui dĂ©signe l’opĂ©rateur Orange comme prestataire du raccordement au rĂ©seau et du service tĂ©lĂ©phonique.

    « Cinq des six sites se sont mis Ă  dĂ©railler. Quand l’un est perturbĂ©, cela perturbe les autres. Étant tous reliĂ©s, quand l’un commence Ă  dysfonctionner, cela peut avoir un effet domino Â», a tenu a prĂ©ciser SĂ©bastien Crozier, prĂ©sident CFE-CGC d’Orange. « Cela n’est jamais arrivĂ©. C’est un incident grave Â», qualifiĂ© de « rarissime Â», a prĂ©cisĂ© StĂ©phane Richard.

    Écartant Ă©galement la thĂšse de la cyberattaque, M. Crozier a rapprochĂ© cet incident de la panne nationale ayant empĂȘchĂ© les abonnĂ©s d’Orange d’envoyer des SMS et d’accĂ©der Ă  Internet via leur mobile, en 2012.

    Un numĂ©ro 112 unique ?

    SĂ©bastien Crozier plaide d’abord pour une nouvelle politique d’investissement pour une plateforme plus robuste capable d’absorber l’évolution de toutes les technologies fixe et mobile. Il plaide ensuite pour l’établissement du 112 comme numĂ©ro unique pour une redistribution plus structurĂ©e en fonction de la nature des appels, faisant Ă©cho Ă  une tribune parue dans Le Monde, le 10 mai 2021.

    L’Arcep a indiquĂ© attendre les conclusions de l’audit pour donner suite Ă  cet «évĂšnement majeur». Les services du ministĂšre de l’IntĂ©rieur ainsi que de Bercy ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s par CĂ©dric O, secrĂ©taire d’État chargĂ© de la Transition numĂ©rique et des communications tĂ©lĂ©phonique, en confĂ©rence de presse, jeudi 3 juin.

    MalgrĂ© les dĂ©clarations rassurantes de StĂ©phane Richard, les numĂ©ros alternatifs mis en place ont Ă©tĂ© maintenus jusqu’à vendredi matin, a indiquĂ© GĂ©rald Darmanin sur Twitter, face Ă  « des perturbations [qui] persistent de maniĂšre alĂ©atoire Â».

  • Panne des numĂ©ros d’urgence : Orange s’explique

    L’opĂ©rateur historique a publiĂ© les rĂ©sultats de son enquĂȘte interne, pointant un bug logiciel survenu au niveau de la plateforme d’interconnexion entre la VoIP et le rĂ©seau commutĂ©. C’est ce dysfonctionnement qui a empĂȘchĂ© 11800 appels d’urgence d’ĂȘtre transmis vers les services concernĂ©s entre 16h45 et minuit le 2 juin.

    Orange est presque blanc comme neige dans la crise du 2 juin. C’est du moins ce qui ressort de l’enquĂȘte menĂ©e par l’opĂ©rateur historique : le dysfonctionnement vient des Ă©quipements d'un « partenaire fournisseur Â» tandis que la panne a « relevĂ© la nĂ©cessitĂ© d’amĂ©liorer la rapiditĂ© de la diffusion de l’information vers les diffĂ©rentes parties prenantes de cette crise : les pouvoirs publics, les services d’urgence et les mĂ©dias Â».

    Par suite de ce dysfonctionnement majeur des numĂ©ros d’urgence qui, le 2 juin, avait fortement perturbĂ© l’accĂšs aux services d’urgence, Orange a lancĂ© une enquĂȘte interne « afin d’en identifier les causes prĂ©cises et d’émettre des recommandations visant Ă  en tirer tous les enseignements Â». Le groupe en a publiĂ© une premiĂšre synthĂšse. On y apprend donc que ce sont 11 800 appels qui n’ont pas pu ĂȘtre acheminĂ©s vers les services d’urgence, soit 11% du volume total des appels.

    Bug logiciel

    Le problĂšme se situait au niveau de l’interconnexion entre les services voix mobile sur VoIP et sur ceux hĂ©bergĂ©s sur le rĂ©seau commutĂ©, « suite Ă  une opĂ©ration de modernisation et d’augmentation capacitaire du rĂ©seau, dĂ©butĂ©e dĂ©but mai, pour rĂ©pondre Ă  l’accroissement du trafic Â». C’est sur la plateforme de call servers que s’était nichĂ© un bug logiciel, qui s’est dĂ©clenchĂ© lors d’une reconnexion « usuelle Â», « perturbant le fonctionnement global des call servers malgrĂ© leur redondance entre les six sites distincts Â».

    Le bug a ensuite Ă©tĂ© identifiĂ© par « le partenaire fournisseur des Ă©quipements concernĂ©s Â» qui y a appliquĂ© un correctif. Orange de son cĂŽtĂ© « a identifiĂ© le dysfonctionnement logiciel immĂ©diatement Â» et commencĂ© Ă  agir sans toutefois parvenir Ă  rĂ©tablir le service. Qui restera donc « plantĂ© Â» entre 16h45 et minuit. « La complexitĂ© de la panne, la variĂ©tĂ© des technologies et des architectures rĂ©seau des services d’urgence ont retardĂ© le diagnostic Â» explique l’opĂ©rateur.

    Une cellule de crise trop lente

    Non, le vrai problĂšme aux yeux d’Orange Ă©tait le retard dans l’activation de la cellule de crise managĂ©riale. Retard qui a, par ricochet, retardĂ© la communication des informations aux « diffĂ©rentes parties prenantes de cette crise : les pouvoirs publics, les services d’urgence et les mĂ©dias Â». C’est sur ce point que la synthĂšse de l’enquĂȘte de l’Inspection gĂ©nĂ©rale du Groupe s’attarde, avec une liste de recommandations qui portent moins sur le volet technique que sur la gestion de crise.

    Ainsi, l’enquĂȘte estime qu’il est nĂ©cessaire de « rĂ©duire de deux heures Ă  30 minutes maximum le dĂ©lai de dĂ©clenchement d’une cellule de crise, en cas de perturbation touchant les appels aux services d’urgence et services vitaux au niveau national Â», tout en amĂ©liorant la surveillance de l’état des services d’urgence. Elle recommande en outre « d’accompagner les services de l’Etat dans l’accĂ©lĂ©ration de la migration vers la technologie IP des centres d’appel des services publics et des entreprises en RTC Â», un vaste sujet qui continue de faire dĂ©bat quant au plan d’abandon du RTC par Orange.

    Tirer des leçons au niveau mondial

    Enfin, l’inspection gĂ©nĂ©rale recommande la mise en place d’un numĂ©ro dĂ©diĂ© pour l’Etat, ses services, les CHU, etc. en cas de problĂšmes sur les numĂ©ros d’urgence et propose en outre un « mĂ©canisme de diffusion massive par SMS de consignes d’usage en cas de panne affectant les services d’urgence Â». Qui espĂ©rons-le, ne reposera pas sur la mĂȘme infrastructure que les numĂ©ros d’urgence.

    Notons que l’enquĂȘte signale que le problĂšme n’arrive pas qu’en France et conseille de procĂ©der Ă  une « analyse comparative Â» avec des incidents survenus en Allemagne, en Belgique, aux Etats-Unis
 StĂ©phane Richard veut d’ailleurs Ă©galement profiter de sa position de prĂ©sident de la GSMA pour pousser au niveau mondial « une cellule chargĂ©e de rĂ©pertorier et analyser les dysfonctionnements rĂ©seau sensibles afin de partager les retours d’expĂ©rience entres opĂ©rateurs Â». Le tout est sans surprise accompagnĂ© d’excuses et d’engagement de mobilisation aux cĂŽtĂ© des usagers.

  • Sanofi, Capgemini, Orange et Generali s’allient pour crĂ©er un accĂ©lĂ©rateur e-santĂ©

    La nouvelle entitĂ© en cours de crĂ©ation proposera un support numĂ©rique puis humain, Ă  Paris, pour accompagner les start-ups de la santĂ© digitale. 24 millions d’euros de budget devraient ĂȘtre mobilisĂ©s pour accompagner la healthtech.

    Qu’ont en commun un assureur, un laboratoire pharmaceutique, un opĂ©rateur tĂ©lĂ©phonique et une entreprise de services numĂ©riques ? Un intĂ©rĂȘt partagĂ© pour le dĂ©veloppement de la santĂ© digitale.

    Sanofi, Capgemini, Generali et Orange vont créer une société commune en France dont le but est de rassembler des expertises des mondes de la santé et de la technologie au service de la santé digitale, ont-ils annoncé lundi 25 janvier.

    « Nous sommes convaincus que la France, et plus largement l’Europe, disposent de tous les atouts nĂ©cessaires pour figurer au premier rang des acteurs mondiaux de l’innovation en santĂ© numĂ©rique. Ce projet est la pierre angulaire de l’écosystĂšme ouvert autour du digital et de la data en santĂ© que nous souhaitons bĂątir avec nos partenaires Â»,a indiquĂ© Paul Hudson, directeur gĂ©nĂ©ral de Sanofi.

    Une initiative de Sanofi

    La sociĂ©tĂ© – dont le nom n’a pas encore Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© - est une initiative de Sanofi qui vise Ă  fournir un environnement Ă  plus d’une centaine de start-ups dans le domaine de la healthtech. Une plateforme numĂ©rique pour stimuler l'innovation et organiser des hackathons sera disponible Ă  l’horizon juin 2021 avant une implantation physique avec FabLab et DataLab dans un lieu au cƓur de Paris, prĂ©vue pour dĂ©cembre 2021. La sociĂ©tĂ© travaillera avec l’initiative « PariSantĂ© Campus Â» et ambitionne de renforcer le positionnement international de la France en santĂ© digitale. Un premier investissement de 24 millions d’euros est prĂ©vu.

    « Le dĂ©veloppement des solutions se concentrera sur des thĂšmes ciblĂ©s pour une ou deux annĂ©es et pourra s’articuler autour d’une technologie, d’une pathologie, d’une population de patients ou ĂȘtre en lien avec un sujet de santĂ© publique.» La feuille de route reste donc assez floue pour le moment.

    « On met en place un Ă©cosystĂšme cross-secteur avec un leader mondial de la santĂ©, un leader mondial des tĂ©lĂ©coms, un groupe d’assureur et une sociĂ©tĂ© de services en technologie. Et cette approche trans-sectorielle est Ă  la fois originale et source d’une richesse qui va ĂȘtre trĂšs intĂ©ressante Ă  voir dans les mois Ă  venir Â», a dĂ©clarĂ© Cyril François, directeur des opĂ©rations de Capgemini Invent Ă  L’Informaticien.

    La nouvelle entitĂ© ne sera pas un hĂ©bergeur de donnĂ©es de santĂ©, a prĂ©cisĂ© Isabelle Vitali, directrice de l’opĂ©ration digitale chez Sanofi, ajoutant qu’un sociĂ©tĂ© comme Orange pourra partager son expertise en cybersĂ©curitĂ© avec certaines des start-ups.

  • Un record de 157 Tbit/s pour Orange et Huawei

    Huawei et Orange ont Ă©tabli un nouveau record du monde avec une transmission de 157 Tbit/s sur une fibre de 120 km sur le rĂ©seau d'Orange dans le sud-ouest de la France.