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  • 5G : l’Arcep met Ă  jour son observatoire des dĂ©ploiements

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    Chose promise, chose due, le rĂ©gulateur des tĂ©lĂ©coms publie les premiĂšres donnĂ©es relatives aux dĂ©ploiements 5G. Les cartes et autres graphiques renseignent tout particuliĂšrement sur la stratĂ©gie de chacun des opĂ©rateurs, en particulier Free qui se targue du plus grand rĂ©seau 5G en France, et de loin. 

    La 5G, et les communications commerciales des opĂ©rateurs, seront trĂšs surveillĂ©es : l’exĂ©cutif l’a promis et les associations de consommateurs veillent au grain. SFR et Orange font d’ores et dĂ©jĂ  l’objet d’une plainte de la CLCV, qui leur reproche une information insuffisante et un flou quant Ă  la couverture et aux dĂ©bits. L’Arcep avait Ă  ce titre annoncĂ© la mise en ligne prochaine d’un observatoire des dĂ©ploiements, Ă  l’image de ce que le rĂ©gulateur propose dĂ©jĂ  pour la 4G ou encore la fibre. C’est dĂ©sormais chose faite. 

    L’Arcep vient en effet de publier les premiers indicateurs relatifs aux sites 5G ouverts commercialement par opĂ©rateur et par bande de frĂ©quences. Il colle au train de l’ANFR, qui a publiĂ© ses propres donnĂ©es la semaine derniĂšre. Dans le cas de l’agence des radiofrĂ©quences, il s’agit nĂ©anmoins de l’intĂ©gralitĂ© des sites pour lesquels elle a dĂ©livrĂ© une autorisation, peu importe qu’ils soient actifs ou non. 

    18 039 sites autorisés, 8 675 exploités

    On apprend ainsi que 12 894 sites sont autorisĂ©s dans la bande 700 MHz, occupĂ©e par Free, 5 526 sites dans la bande 2 100 MHz pour Bouygues, Orange et SFR et enfin 3 589 sites dans la bande 3,5 GHz, objet des enchĂšres bouclĂ©es en fin d’annĂ©e derniĂšre et frĂ©quence “coeur” de la 5G, sur laquelle les quatre opĂ©rateurs sont positionnĂ©s. L’ANFR rappelle par ailleurs que certains sites sont mutualisĂ©s : il ne faut donc pas s’étonner si la somme des sites autorisĂ©s par bande de frĂ©quences est plus Ă©levĂ©e que le total des supports autorisĂ©s.

    Du cĂŽtĂ© de l’Arcep, la carte du site « Mon rĂ©seau mobile » a Ă©tĂ© mise Ă  jour pour afficher les emplacements des sites 5G actifs. Bien plus que l’observatoire, c’est bien cette carte qui aidera les consommateurs Ă  constater si oui ou non leur lieu de rĂ©sidence est couvert. L’Observatoire lui-mĂȘme affiche les donnĂ©es relatives aux dĂ©ploiements de la 5G au 31 dĂ©cembre et renseigne surtout sur les stratĂ©gies adoptĂ©es par les opĂ©rateurs. 

    Free en tĂȘte avec sa “fausse” 5G (selon SFR)

    Free se targue d’avoir le plus grand rĂ©seau 5G en France, et Ă  raison : l’opĂ©rateur compte 5 640 sites activĂ©s au niveau national, dont 357 ouverts entre le 15 et le 31 dĂ©cembre. Loin derriĂšre viennent Bouygues Telecom avec 1500 sites, SFR avec 793 sites et Orange, que l’on a guĂšre l’habitude de voir en fin de classement, avec 742 sites. L’entreprise de Xavier Niel peut donc continuer de se prĂ©tendre premier rĂ©seau 5G de France... Mais il y a un “mais”, sur lequel SFR appuie massivement dans ses propres communications. 

    Pour peu que l’on se penche sur les sites par frĂ©quence, le rapport s’inverse. Car dans la bande “coeur” de la 5G, la bande 3,5 GHz, c’est Orange qui arrive en tĂȘte avec 579 sites. Free lui emboĂźte le pas, avec 322 sites, suivi de SFR, 155 sites, et de Bouygues TĂ©lĂ©com, 142 sites. Enfin, sur la bande 1800-2100 MHz, dont Free est absent, Bouygues domine avec ses 1459 antennes quand SFR en compte 641. La plus grande couverture 5G par Free s’appuie donc sur les frĂ©quences basses, ce que SFR ne perd pas une occasion de qualifier de “fausse 5G”. Une accusation erronĂ©e en soi, les bandes basses, dĂ©jĂ  utilisĂ©es pour les rĂ©seaux actuels 2G, 3G et 4G, pouvant accueillir la 5G au nom de la neutralitĂ© technique. D’autant que les frĂ©quences 1800-2100 MHz, massivement utilisĂ©es par l’opĂ©rateur au carrĂ© rouge, font elles aussi partie de ces bandes basses. 

    Fréquences, agrégation et idées reçues

    Mais force est de constater que les dĂ©bits proposĂ©s sur ces frĂ©quences sont bien moins Ă©levĂ©s que ceux permis par les 3,5 GHz et, dans le futur, les bandes millimĂ©triques. A 700 MHz, les dĂ©bits sont bien plus proches de la 4G. L’ANFR livre d’ailleurs au sujet des atouts de chacune des bandes une explication (et une infographe) particuliĂšrement pertinente : “les bandes de frĂ©quences utilisĂ©es en 5G ont des propriĂ©tĂ©s diffĂ©rentes. Plus elles sont basses dans le spectre, plus leur portĂ©e est importante et elles pĂ©nĂštrent bien dans les bĂątiments. En revanche, leur dĂ©bit est limitĂ©. Plus elles sont hautes dans le spectre, moins leur portĂ©e est importante, elles sont plus sensibles aux obstacles et pĂ©nĂštrent moins bien dans les bĂątiments. En revanche, elles offrent des dĂ©bits plus importants”.

    L’agence chargĂ©e des radiofrĂ©quences ajoute que les smartphones 5G peuvent agrĂ©ger les diffĂ©rentes bandes, pour peu que l’opĂ©rateur dispose dans la zone d’antennes sur plusieurs frĂ©quences. Ce qui permet d’offrir de meilleurs dĂ©bits thĂ©oriques. Ainsi, la 5G sur les bandes 700 MHz s’agrĂšge (Ă  condition d’avoir un tĂ©lĂ©phone dotĂ© d’un modem supportant de 4x4 MIMO) avec par exemple la bande 2600 MHz exploitĂ©e par Free. Si la “vraie” 5G est celle exploitant les frĂ©quences hautes, Free remporte nĂ©anmoins la bataille de l’image, corrigeant sa rĂ©putation d’un opĂ©rateur ayant une couverture catastrophique. 

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    Lire à ce sujet la derniÚre édition de l'Observatoire du déploiement 5G de l'Arcep :

    Données au 31/12/2020, publié le 14/01/2021

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  • 5G : Orange et SFR poursuivis par une association de consommateurs

    Les opĂ©rateurs n’ont pas attendu longtemps, Ă  peine leurs premiers rĂ©seaux commercialement exploitĂ©s, pour se lancer dans une vaste campagne de matraquage publicitaire autour de leurs offres 5G, multipliant les annonces grandiloquentes... ce qui dĂ©plaĂźt Ă  certaines associations de dĂ©fense des consommateurs. 

    La 5G est partout ! Non pas en termes de dĂ©ploiements - de ce point de vue, il faudra sans doute attendre 2030 pour que ce soit le cas - mais de communication. Des promotions sur les smartphones, forcĂ©ment 5G, aux nouvelles offres de SFR, Orange ou Free, en ligne, Ă  la tĂ©lĂ©vision ou dans les rues, la nouvelle gĂ©nĂ©ration de technologie cellulaire est immanquable... avec d’ores et dĂ©jĂ  des petites piques entre les uns et les autres, Ă  l’instar de SFR qui, par la voix de son directeur gĂ©nĂ©ral, GrĂ©gory Rabuel, glisse sur BFM Lyon une rĂ©fĂ©rence Ă  la “vraie 5G”. Entendre par lĂ  celle qui utilise les bandes de frĂ©quences 3,5 GHz, et pas celle sur les 700 MHz de Free. 

    Mais cette campagne marketing n’est pas sans dĂ©plaire aux associations de consommateurs. L’une d’entre elles, CLCV, explique dans un communiquĂ© avoir dĂ©cidĂ© “d’attaquer devant les tribunaux les offres commerciales 5G proposĂ©es par certains opĂ©rateurs car elle estime que l’information prĂ©contractuelle dĂ©livrĂ©e aux consommateurs n’est pas satisfaisante”. En effet, l’association dĂ©nonce dans les communications un flou entretenu quant Ă  la disponibilitĂ© de la 5G et aux dĂ©bits rĂ©els. 

    Guerre de comm'

    SelonLe Parisien, la plainte vise spĂ©cifiquement Orange et SFR, qui contrairement Ă  Free ont montĂ© les prix de leurs forfaits. Selon Olivier Gayraud, chargĂ© de mission chez CLCV citĂ© par notre consƓur, “non seulement, ces forfaits bondissent de 25 %, mais ils sont souvent accompagnĂ©s d'un engagement sur douze mois, ce qui fait que le consommateur, s'il veut changer d'avis, devra acquitter de lourdes pĂ©nalitĂ©s”. Or la communication des opĂ©rateurs fait miroiter une 5G Ă  l’échelle nationale et des performances largement supĂ©rieures Ă  la 4G. 

    C’est pourquoi CLCV en profite pour demander “ l’adoption d’un texte contraignant renforçant l’information prĂ©contractuelle et contractuelle des consommateurs”, obligeant les opĂ©rateurs Ă  plus de clartĂ© quant au fait que le dĂ©ploiement est progressif, que les dĂ©bits sont amenĂ©s Ă  varier en fonction des frĂ©quences et de la densitĂ© d’utilisateurs, et Ă  renvoyer vers des cartes de couverture “prĂ©cises et actualisĂ©es”. Autant de points sur lesquels l’exĂ©cutif et l’Arcep ont prĂ©venu qu’ils se montreraient vigilants.

  • 5G : vers un accord de mutualisation Free-Orange

    Maintenant que la procĂ©dure d’attribution est terminĂ©e et qu’il ne reste plus Ă  l’Arcep qu’à signer les licences d’exploitation, les discussions jusqu’alors tabou s’engagent entre les opĂ©rateurs, avec un premier signe de rapprochement entre Free et Orange qui pourraient mutualiser leurs rĂ©seaux.  Les enchĂšres de positionnement de chaque opĂ©rateur sur le spectre viendrait de s'achever, signal de dĂ©part du dĂ©ploiement des rĂ©seaux 5G, mais aussi des tractations entre les quatre larrons. Et c'est Ă  l'occasion de l'UniversitĂ© d'Ă©tĂ© du THD, organisĂ©e par Infranum aux Sables d'Olonne mardi et mercredi, que StĂ©phane Richard a mis les pieds dans le plat.  “La voie est libre pour la mutualisation de la 5G entre Orange et Free” a dĂ©clarĂ© le patron de l’opĂ©rateur historique, des propos rapportĂ©s par Le Figaro. Soit un projet similaire Ă  celui de Bouygues et SFR sur la 2G, la 3G et la 4G. L’accord avait Ă©tĂ© mis en place en 2014 et accordait le Grand Ouest et le Sud-Est Ă  Bouygues, le Nord et le Sud Ouest Ă  SFR. 

    Petits accords entre amis

    Free et Orange pourrait donc s’engager sur la voie de la mutualisation des rĂ©seaux, et ce afin de couvrir un maximum de territoire en un minimum de temps. Car rappelons que l’attribution de blocs Ă  prix fixe Ă©tait conditionnĂ© Ă  la prise d’engagement des opĂ©rateurs, notamment en termes de couverture. Reste Ă©galement Ă  savoir si les deux opĂ©rateurs sont susceptibles de signer un accord d’itinĂ©rance, comme ce fut longtemps le cas pour Free sur le rĂ©seau d’Orange.  "Les enchĂšres sont restĂ©es dans des niveaux de prix raisonnables qui nous permettent de commencer tout de suite Ă  investir dans les rĂ©seaux. La maniĂšre dont cela s'est passĂ© est satisfaisante" ajoute StĂ©phane Richard. 500 antennes ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es lors des tests, une goutte d’eau dans l’ocĂ©an du matĂ©riel qui devra ĂȘtre installĂ© dans les prochaines annĂ©es, mais un point de dĂ©part tout de mĂȘme. D’autant que, pour le patron d’Orange, la 5G ne devra pas ĂȘtre offerte que dans les centres villes, mais Ă  l’échelle des mĂ©tropoles et dans les territoires, de sorte Ă  prĂ©server un "Ă©quilibre entre le rural et les zones urbaines".
  • Bleu prend de la couleur !

    Orange et Capgemini entame les opĂ©rations commerciales de leur co-entreprise Bleu qui s’appuie sur les technologies de Microsoft pour fournir des environnements Cloud.

  • Bleu sera opĂ©rationnel en 2024

    Cap Gemini et Orange ont fait le point sur la feuille de route de leur Cloud de confiance , Bleu, qui s’appuie sur les technologies de Microsoft.

  • Cloud de confiance : horizon Bleu pour Capgemini et Orange

    Capgemini et Orange vont créer une joint-venture, Bleu, pour proposer un Cloud de confiance, labellisé SecNumCloud, en partenariat avec Microsoft.

    Les deux entreprises crĂ©er une nouvelle sociĂ©tĂ©, baptisĂ©e Bleu, qui fournira un Cloud de Confiance, une solution de Cloud souverain reposant sur une plateforme qui serait en conformitĂ© avec la politique de l’État français. Cette politique exige l’obtention du label SecNumCloud auprĂšs de l’Agence Nationale de la SĂ©curitĂ© des SystĂšmes d’Information (ANSSI) ainsi que le respect de la rĂ©glementation en vigueur.

    Elles vont mettre en commun leur savoir-faire, en partenariat avec Microsoft, afin de crĂ©er un fournisseur de services Cloud français rĂ©pondant aux besoins spĂ©cifiques de certaines organisations (OpĂ©rateurs d’Importance Vitale (OIV), aux OpĂ©rateurs de Services Essentiels (OSE), Ă  l’État français, Ă  la fonction publique, aux hĂŽpitaux et aux collectivitĂ©s territoriales).

    Microsoft présent

    Bleu proposera ainsi Ă  ses clients les solutions sĂ©curisĂ©es du Cloud de Microsoft, en l’occurrence les suites de collaboration et de productivitĂ© Office365 ainsi que l’ensemble des services de la plateforme Azure, dans un environnement indĂ©pendant.

    La solution sera "immune" des lĂ©gislations extraterritoriales et indĂ©pendante Ă©conomiquement. Capgemini et Orange seront majoritaires dans le capital de l'entreprise. La solution s’appuie Ă©galement sur le respect des garanties en matiĂšre de transfert de donnĂ©es et de contrĂŽle exclusif des applications Cloud Ă  partir d’une infrastructure isolĂ©e, basĂ©e sur des centres de donnĂ©es situĂ©s en France. Les centres de donnĂ©es de Bleu seront ainsi sĂ©parĂ©s de maniĂšre stricte des centres de donnĂ©es internationaux de Microsoft, ce qui garantira son autonomie opĂ©rationnelle. De plus, Bleu sera exploitĂ© depuis la France par son propre personnel.

    A terme Bleu a vocation a rejoindre le projet Gaia-X. Les deux entreprises sont d'ailleurs membres du projet. L'ANSSI a accueilli le projet de maniĂšre favorable. Il devrait donc obtenir la certification SecNumCloud dans un avenir proche.

  • Equinix en toute amitiĂ©

    Equinix construit à Bruges en Gironde un centre de données qui va accueillir le point de terminaison du cùble sous-marin AMITIE.

    En partenariat avec Orange et les membres du consortium AMITIE, Equinix construit un centre de donnĂ©es de 3000 mÂČ de salles blanches Ă  Bruges dans la banlieue bordelaise. Il va accueillir le point de terminaison du cĂąble sous-marin AMITIE qui relie les cĂŽtes amĂ©ricaines (Massachusetts) Ă  la cĂŽte d'argent en atterrissant au Porge et Ă  Bude en Angleterre. Ce rĂ©seau de fibre optique est d'une longueur totale de 6800 km, embarquant 16 paires de fibre d’une capacitĂ© maximale de 23 Tbit/s chacune et initiĂ© par Facebook. Il sera opĂ©rationnel Ă  compter de dĂ©but 2022. A partir du centre de Bruges, Orange a ouvert trois voies de connexion vers l'Espagne.

    Un centre de données modulaire

    Pour ce centre de donnĂ©es nommĂ© BX 1, Equinix a choisi une conception modulaire. PlutĂŽt que de construire un centre complet, Equinix va dĂ©ployer des modules par tranche. Chaque module dĂ©veloppe une puissance de 1 MW pour parvenir Ă  un total de 6 MW. il sera alimentĂ© entiĂšrement en Ă©nergies renouvelables. La redondance Ă©lectrique est N+N et le refroidissement N+1 Ă  partir de refroidissement Ă  eau et par air ambiant. La configuration d'alimentation de secours est de 3 x 1,250 et 15 x 1,000 kVA de gĂ©nĂ©rateurs diesel. Le sol est constituĂ© par une dalle en bĂ©ton qui supporte 12 kN/mÂČ (KiloNewton), soit 1,2 tonne par mÂČ. Il est reliĂ© Ă  toutes les grandes boucles de connectivitĂ©. Le PUE cible du centre est de 1,2 et propose une disponibilitĂ© Ă  9,99999. Il sera mis en service en juillet prochain avec une inauguration officielle en septembre.

    Le choix de l'attractivité

    Le choix de la région Nouvelle-Aquitaine pour ce centre ne tient pas juste à l'arrivée du cùble AMITIE. Le point d'atterrissage était en discussion et la région de Bilbao, au pays Basque Espagnol avait été évoquée. C'est l'attractivité de la région et son potentiel qui a poussé le projet. Régis Castagné, DG d'Equinix en France précise : "Bordeaux est la 1Úre ville en nombre de création d'entreprises et 1Úre créatrice d'emploi dans le numérique en France". Le centre vise à développer un large écosystÚme régional autour de cette dynamique en apportant un noeud de concentration et de traitement au plus prÚs des besoins. Toujours selon Régis Castagné, d'ici quelques années 60% des ressources réseau seront dédiées à l'Edge (périphérie) pour de nouveaux cas d'usages comme la télémédecine. BX 1 a donc vocation à regrouper en son sein des opérateurs de télécommunications et des fournisseurs de services en ligne (Cloud, SaaS...). Localement, outre les emplois pour construire le centre, BX 1 va générer une cinquantaine d'emplois à temps plein.

    Une vue du futur centre de données de Bruges en Gironde.
  • Facebook s’associe Ă  Orange pour tirer un cĂąble Afrique-Asie-Europe

    Un consortium mené par Facebook entend déployer un cùble sous-marin de 37000 km de long afin de mieux desservir le continent africain. Deux Français ont rejoint le projet : Orange, mais aussi Alcatel Submarine Networks, qui assurera la construction du cùble. 

    Si Facebook est Ă  la peine pour assurer une connexion satellitaire Ă  Internet en Afrique, le gĂ©ant ne manque pas de projets plus traditionnels. 2Africa en est l’illustration la plus rĂ©cente. Sous ce terme se cache un cĂąble sous-marin de 37000 km de long, “quasiment l’équivalent de la circonfĂ©rence de la Terre” prĂ©cise Facebook dans son communiquĂ©. Cette infrastructure sous-marine fera le lien entre 23 pays sur trois continents, l’Europe, l’Afrique et l’Asie. 

    Pour mener ce projet Ă  bien Ă  l’horizon 2024, Facebook a montĂ© un consortium composĂ©, entre autres, de Vodafone, de China Mobile ou encore de STC. On y trouve Ă©galement notre Orange national ainsi que, prĂ©posĂ© Ă  la construction du cĂąble, ASN, pour Alcatel Submarine Network, un autre Français. 

    La 5G aussi

    Facebook se fĂ©licite du cĂŽtĂ© innovant de ce cĂąble, dont il explique qu’il est le premier de cette taille Ă  recourir Ă  un nouveau conducteur en aluminium pour les systĂšmes de cĂąbles sous-marins. En outre, l’entreprise ajoute avoir doublĂ© le nombre de paires de fibres tout en privilĂ©giant l’économie de ressources Ă  une technologie de multiplexage par rĂ©partition spatiale (SDM1)

    «Une fois achevĂ©e, cette nouvelle route fournira la capacitĂ© Internet, la redondance et la fiabilitĂ© indispensables Ă  travers l'Afrique, rĂ©pondra Ă  une demande de capacitĂ© en augmentation rapide au Moyen-Orient et soutiendra la croissance future de la 4G, de la 5G et de l'accĂšs Ă  large bande pour des centaines de millions de personnes» assure l’entreprise de Mark Zuckerberg.

  • Free rĂ©clame 1,5 milliard d’euros Ă  Orange et Ă  Bouygues

    L’affaire des mobiles subventionnĂ©s continue d’envenimer les relations entre Free et les trois autres opĂ©rateurs. Trois ans aprĂšs sa victoire en cassation contre SFR, le trublion rĂ©clame dĂ©sormais 790 millions d’euros Ă  Orange et 722 Ă  Bouygues.

    Les mobiles subventionnĂ©s, Ă  savoir les tĂ©lĂ©phones Ă  prix rĂ©duits contre engagement et rĂ©engagement chez l’opĂ©rateur, ont toujours Ă©tĂ© le cheval de bataille de Free. Et peu importe que les offres sans engagement dominent 80% du marchĂ© aujourd’hui, contre moins de 25% en 2011, l’entreprise de Xavier Niel n’en dĂ©mord pas.

    Elle avait sonnĂ© la charge en 2012 contre SFR, obtenant la victoire devant la Cour de Cassation en 2018. Le juge estimait en effet que le mobile subventionnĂ© relevait du crĂ©dit Ă  la consommation et que SFR est tenu d’appliquer « les dispositions du code de la consommation s’imposant au professionnel qui accorde Ă  ses clients une facilitĂ© de paiement ».

    Pour Free, cet arrĂȘt « rend donc impossible, sans le respect des rĂšgles du crĂ©dit Ă  la consommation, le paiement Ă©talĂ© du prix de tĂ©lĂ©phones dans le cadre de forfaits mobiles ». L’opĂ©rateur assurait que la dĂ©cision de la cour « pourrait rendre nuls certains forfaits avec les consĂ©quences qui en dĂ©coulent ». Dont acte, selon L’Express : Free rĂ©clame dĂ©sormais 790 millions d'euros Ă  Orange, prĂ©judice estimĂ© en fin d’annĂ©e derniĂšre suite Ă  la saisine du Tribunal de Commerce de Paris en 2018.

    Vers un loi contre les mobiles subventionnés

    De mĂȘme, Bouygues se voit exiger le rĂšglement de 722 millions d'euros, contre 619 millions prĂ©cĂ©demment. Toutefois ce dernier renĂącle et accuse Free d’abus de droit et de dĂ©nigrement, rĂ©clamant pour sa part 1,5 million de dommages et intĂ©rĂȘts au passage. En effet, aux yeux de Bouygues, la dĂ©cision de la Cour de Cassation s’appliquait Ă  une offre spĂ©cifique de SFR, et non Ă  l’ensemble du marchĂ©.

    D’autant que la loi pourrait prochainement changer. Lors de son audition par le SĂ©nat la semaine derniĂšre, Laure de La RaudiĂšre a indiquĂ© avoir Ă©tĂ© saisie par le gouvernement, en l’occurrence la ministre de la Transition Ă©cologique Barbara Pompili et le secrĂ©taire d’État au NumĂ©rique CĂ©dric O. Elle entend Ă©tudier la question, ce qui pourrait in fine aboutir Ă  une loi sur les pratiques commerciales des opĂ©rateurs et « leurs impacts sur la durĂ©e de vie des terminaux », le subventionnement Ă©tant susceptible d’entraĂźner un renouvellement plus frĂ©quent des terminaux.

  • Free et Orange prolongent leur accord d’itinĂ©rance

    Le dernier arrivĂ©e sur le marchĂ© des tĂ©lĂ©coms mobiles a obtenu de l’Arcep de prolonger l’accord d’itinĂ©rance en vigueur depuis 2011 sur les rĂ©seaux 2G et 3G de l’opĂ©rateur historique. Celui-ci devait prendre fin au 31 dĂ©cembre 2020 mais les arguments de Free ont fait mouche. L’itinĂ©rance peut donc se poursuivre jusqu’à fin 2022, au grand dam des autres opĂ©rateurs.   Depuis son arrivĂ©e sur le marchĂ© du mobile, Free utilise les rĂ©seaux 2G et 3G d’Orange dans le cadre d’un accord d’itinĂ©rance permettant au trublion des tĂ©lĂ©com de proposer ses services sur le rĂ©seau de l’opĂ©rateur historique. Leurs concurrents s’étaient Ă©levĂ©s contre cet accord perturbant la concurrence, SFR allant jusqu’à saisir la Commission europĂ©enne en 2012.
    En 2015, l’Arcep elle-mĂȘme commençait Ă  montrer les muscles, son patron SĂ©bastien Soriano craignant que “l'itinĂ©rance se transforme en drogue de substitution” tandis que Free assurait prĂ©parer la fin de l’accord, l’opĂ©rateur estimant son rĂ©seau suffisamment solide. Un an plus tard, un plan de sortie est mis en place, “permettant l’extinction progressive de l’itinĂ©rance par rĂ©duction des dĂ©bits jusqu’au 31 dĂ©cembre 2020”.

    Fin au 31 dĂ©cembre 2022 

    Mais voici que l’Arcep nous apprend qu’en fĂ©vrier dernier lui a Ă©tĂ© transmis un avenant au contrat prolongeant celui-ci de deux ans. En effet, pour Free Mobile, la situation a changĂ© depuis 2016 : entre l’accord de mutualisation de Bouygues et SFR et les obligations du New Deal mobile, l’opĂ©rateur se dit dans l’impossibilitĂ© “ de rattraper le standard de couverture du marchĂ© qui a nettement augmentĂ©â€. De mĂȘme, il dĂ©plore un “nombre d’abonnĂ©s 2G « en attrition lente »" et “l’impossibilitĂ© pour Free Mobile de dĂ©ployer un rĂ©seau 2G Ă  court-terme en raison du manque de frĂ©quences”.   Les arguments ont fait mouche auprĂšs de l’Arcep, qui consent Ă  ce que l’accord soit prolongĂ© de deux ans. Ce qui ne manquera pas de dĂ©plaire aux dĂ©tracteurs de cet accord, aussi bien Bouygues Telecom et SFR que les opĂ©rateurs alternatifs, qui accusent Free Mobile de ne pas suffisamment investir dans ses rĂ©seaux 2G et 3G, faussant le jeu de la concurrence entre les opĂ©rateurs.