A lâinitiative de Renault, le gĂ©ant automobile sâassocie avec quatre entreprises de la Tech française autour de Software RĂ©publique, un nouvel Ă©cosystĂšme europĂ©en pour partager leur savoir-faire autour des thĂšmes de la cybersĂ©curitĂ©, du big data ou de lâintelligence artificielle.
Lâunion fait la force dit lâadage populaire. Et face Ă lâaccĂ©lĂ©ration des nouveaux modes de mobilitĂ©, principalement insufflĂ©e par lâattrait des entreprises amĂ©ricaines pour la voiture Ă©lectrique, cinq acteurs europĂ©ens entendent unir leurs forces et prendre le train en marche.
Câest en tout cas le projet affichĂ© par Software RĂ©publique, un nouvel Ă©cosystĂšme de cinq entreprises qui vise Ă rĂ©flĂ©chir Ă l'Ă©chelle europĂ©enne sur les nouvelles formes de mobilitĂ© de demain. Le projet a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© vendredi 9 denier par son initiateur Luca De Meo, directeur gĂ©nĂ©ral de Renault, et compte parmi ses rangs - outre Renault donc â Atos, Dassault SystĂšmes, STMicroelectronics et Thales.
Sofware RĂ©publique veut « accĂ©lĂ©rer lâinnovation et faire grandir les forces vives de demain »,commente Bernard CharlĂšs,vice-prĂ©sident du conseil dâadministration et directeur gĂ©nĂ©ral de Dassault SystĂšmes.
« Chacun met son savoir-faire au service de celui qui ne sait pas faire. [âŠ] On multiplie les compĂ©tences », a-t-il ajoutĂ© chez nos confrĂšres de La Gazette de Saint-Quentin en Yvelines, la ville nouvelle voisine du technocentre de Renault Ă Guyancourt dont le nouveau bĂątiment OdyssĂ©e accueillera Software RĂ©publique, en septembre prochain.
Futur marchĂ© de 11 000 milliards dâeuros
Lâun des projets dĂ©voilĂ©s sâappelle Plug And Charge, dont lâobjectif est de crĂ©er des bornes de recharge Ă©lectrique intelligente, qui identifieraient la voiture, la rechargeraient, et dĂ©biteraient le compte de son propriĂ©taire sans contraintes.
Pour lâheure, Software RĂ©publique se dit ouvert Ă dâautres entreprises, notamment dans les domaines de la communication, des tĂ©lĂ©coms, de lâĂ©nergie et des assurances, assure Luca De Meo, citĂ© par Le Figaro. «Nous cherchons en prioritĂ© des acteurs europĂ©ens», ambitionne-t-il.
Selon le Boston Consulting Group, le marchĂ© mondial de la mobilitĂ© va croĂźtre de 60 % dâici 2035 pour atteindre 11000 milliards dâeuros, rappelle un article des Echos, citĂ© dans le communiquĂ©.